Lettre de la DAJ – Quel bilan pour l’Union européenne de la santé ?

La Commission européenne a présenté, le 22 mai, le premier bilan de l’Union européenne de la santé. Créée en 2020, au cœur de la pandémie du Covid19, l’UE pour la santé a porté, en 4 ans, de nombreux projets destinés à protéger la santé de nos concitoyens européens.

L’Union européenne de la santé a vu le jour en novembre 2020 pendant la pandémie de COVID-19 et s’est construite à partir de l’expérience acquise lors de cette crise. La politique de santé de l’UE consiste à ce que les Etats membres « soient mieux préparés à réagir ensemble aux futures crises sanitaires » tout en favorisant des politiques de santé modernes et innovantes pour tous les citoyens de l’Union européenne.

Le programme « L’UE pour la santé » appelé aussi « EU4Health » a été instauré par le règlement 2021/522 et est le principal instrument utilisé par la Commission européenne pour appliquer la stratégie de l’UE en matière de santé. Pour la période 2021-2027, ce programme bénéficie d’un budget de 5,3 milliards d’euros, budget dix fois supérieur à celui de l’exercice précédent.

Ce programme EU4Health poursuit quatre grands objectifs de la Commission européenne : améliorer et promouvoir la santé ; protéger les personnes ; faciliter l’accès aux médicaments, dispositifs médicaux et produits nécessaires en cas de crise ; renforcer les systèmes de santé. 

Dans sa communication du 22 mai 2024, la Commission dresse la liste de principales réalisations du programme :

  • des mesures de sécurité sanitaire plus fermes, afin de mieux se préparer aux crises futures et d’y répondre ;
  • un accès égal et en temps utile à des médicaments abordables pour tous les citoyens grâce à la réforme proposée de la législation pharmaceutique de l’UE ;
  • un plan de lutte contre le cancer de rang mondial, soutenu par un financement de l’UE de 4 milliards d’euros ;
  • des initiatives révolutionnaires pour numériser les soins de santé ;
  • des actions globales pour une meilleure santé mentale, allant de la promotion du bien-être mental à l’amélioration de la prévention et des services de soutien ;
  • des règles visant à renforcer la sécurité des patients et à garantir l’approvisionnement en médicaments ;
  • une approche « Une seule santé » pour faire face aux risques sanitaires majeurs.