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Sécurité des détecteurs de monoxyde de carbone

La fiabilité des détecteurs de monoxyde de carbone (CO) s’est améliorée depuis 2010. Les non-conformités relevées par la DGCCRF sont pour la plupart formelles ; tous les détecteurs prélevés détectent la présence de CO et aucun produit n’a été considéré comme dangereux. Mais l’information des consommateurs s’avère parfois insuffisante.

L’enquête menée par la DGCCRF visait à s’assurer que les DAACO présents sur le marché ne représentaient pas un risque pour le consommateur, ainsi qu’à vérifier la bonne information du consommateur sur leurs caractéristiques et performances. Dans 17 établissements ‒ dont huit grossistes ‒, 34 actions de contrôle ont été effectuées et sept détecteurs prélevés pour analyse.

Tous les opérateurs étaient en mesure de fournir des justificatifs permettant d’assurer la traçabilité des produits. La pratique des autocontrôles est en revanche très inégale[1]. En outre, un produit qui combinait[2] aux dires du fabricant la détection de fumée et celle de CO a été retiré du marché en raison d’une affirmation trompeuse.

Parmi les sept détecteurs prélevés, six ont reçu la conclusion «non satisfaisant». Cinq non-conformités étaient dues à l’insuffisance des informations fournies aux utilisateurs. Deux autres anomalies tenaient à la sensibilité excessive du détecteur.

Ces produits feront l’objet de contrôles réguliers concernant leur fiabilité en matière de détection du CO et l’exhaustivité de l’information fournie au consommateur.

Cible Résultats

34 actions de contrôle
17 entreprises

7 prélèvements

6 appareils non satisfaisants
aucun appareil déclaré «dangereux»

 

[1] Si un fabricant a réalisé des tests à différents stades de la production et fait contrôler ses produits par un organisme tiers, à l’inverse certains responsables de la première mise sur le marché (RPMM) avaient des exigences manifestement insuffisantes.

[2] Alors que le boîtier d’un DAAF est fixé au plafond, celui d’un DAACO doit être maintenu à 1,50 m du sol environ.

Contrairement aux détecteurs avertisseurs autonomes de fumée (DAAF), obligatoires depuis le 8 mars 2015, les détecteurs avertisseurs autonomes de CO (DAACO) ne sont, ni obligatoires, ni soumis à la réglementation des produits de construction.
Le CO n’est pas perceptible par l’homme et se diffuse très rapidement dans l’air. Il est la cause d’un millier d’intoxications – dont une trentaine mortelles – chaque année en France.

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