Le Gouvernement a saisi l’ANSES sur les effets des nanoparticules de dyoxide de titane dans l’alimentation et diligente les services de la DGCCRF pour effectuer des contrôles.
Le E171 ou dioxyde de titane, est un additif alimentaire couramment utilisé, sous forme de nanoparticules en tant que colorant par l'industrie alimentaire, notamment pour les confiseries. Face aux incertitudes sur l’impact sanitaire de ces nanoingrédients, le Gouvernement a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin d’évaluer les risques pour les consommateurs. Ces travaux permettront à la France de porter au niveau européen un dossier en vue de la réévaluation de cette substance par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).
Le Gouvernement rappelle à cette occasion aux industriels leurs obligations de transparence et d'étiquetage sur la présence de nanomatériaux manufacturés dans les produits de consommation. La DGCCRF qui dispose de méthodes d’analyse fiables pour contrôler la présence de ces substances dans les denrées alimentaires et non alimentaires, a commencé à procéder à des contrôles. Ils se poursuivront de manière intensive au second semestre. Les données recueillies seront présentées au niveau communautaire pour permettre, le cas échéant, de préciser et clarifier la réglementation applicable.
A noter enfin que les ateliers mis en place dans le cadre des États Généraux de l'alimentation lancés en juillet, permettront de débattre des usages des substances à l’état nanoparticulaire dans l’alimentation, au regard des bénéfices attendus et des incertitudes sur le plan sanitaire. La DGCCRF y présentera les résultats de ses contrôles.
Le communiqué de presse - Présence de dioxyde de titane (TiO2), sous forme de nanoparticules, dans des produitsalimentaires : le Gouvernement fait le point sur les travaux menés et sur les actions à venir