Le commerce international a connu un développement sans précédent à la fin du Moyen Age. Il a pris son essor à Venise, cité-État ouverte sur le monde. Libérée des contraintes de la société féodale et de son organisation par métiers, Venise est la première à comprendre l’importance du libre-échange. Dès 1082, l’empereur byzantin, Alexis Comnène, conclut un accord avec la cité. Il permet aux Vénitiens de commercer librement dans les grandes villes de son Empire sans taxes douanières. En échange, la flotte militaire vénitienne est mise à la disposition de l’empereur.
Ce contexte d’ouverture a favorisé les échanges commerciaux et stimulé la création artistique. Venise exporte aussi ses artistes, parmi lesquels Léonard de Vinci, peintre, sculpteur, inventeur, anatomiste… C’est la période fastueuse de la Renaissance.
A l’exemple de Venise, Gênes et Pise partent à la conquête de l’Orient et de ses richesses. Plus au nord en Europe, d’autres villes s’affranchissent à leur tour du système féodal et prospèrent rapidement. Hambourg, Bruges, Lübeck, Dantzig et d’autres grands ports s’associent du XIII° au XVII° siècle au sein de la Ligue hanséatique. Elles contrôlent le commerce de la Mer Baltique et de la Mer du Nord, porte ouverte sur l’Atlantique. La ligue devient une puissance économique et politique considérable. La mondialisation de l’économie (bien que limitée alors aux territoires découverts à l’époque par les Européens) est en marche…
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