A la fin du XVIIIe siècle en Angleterre, puis en France au début du siècle suivant, l’activité économique change de nature en quelques décennies seulement. On passe d’une économie essentiellement agraire à une production de biens manufacturés à grande échelle.
L’Allemagne puis les États-Unis, s’industrialiseront à leur tour à partir du milieu du XIXe siècle, puis ce sera la Russie et le Japon à l’aube du XXe siècle. Jamais dans l’histoire de l’économie on n’avait assisté à un changement aussi radical et rapide de modèle économique.
Une vraie révolution qui engendrera également des bouleversements sociaux considérables. Les paysans deviennent ouvriers. Ils ne récoltent plus du blé dans les champs mais du charbon dans les mines.
Comment expliquer une telle rupture à ce moment là ? La révolution est, au départ, technique. Avec les perfectionnements de la machine à vapeur, la mécanisation se développe et les usines remplacent les manufactures. Les progrès de la métallurgie permettent, par ailleurs, de construire des machines plus performantes. Les gains de productivité sont colossaux.
Les innovations se multiplient. Les découvertes ou améliorations en engendrent d’autres : beaucoup d’entre elles n’auraient pas pu voir le jour sans les progrès réalisés dans d’autres domaines. Sans la fonte, pas de chaudière et pas de vapeur. Sans laminoirs, pas de rail et pas de chemin de fer…
Depuis le monde a connu d’autres révolutions économiques, toujours initiées par une innovation technologique ; la dernière en date : internet et les nouvelles technologies de l’information et de la communication qui ont permis la mondialisation.
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