Paul MARCHANDEAU

Ministre du budget puis des finances durant 333 jours



dans les cabinets CHAUTEMPS

(26 novembre 1933 - 30 janvier 1934) [Budget],

DALADIER

(4 - 9 février 1934) [Finances],

CHAUTEMPS

(18 janvier - 13 mars 1938) [Finances]

et DALADIER

(10 avril - 1er novembre 1938) [Finances].

 

Sources complémentaires

Archives départementales du Tarn, sous-série 65 J, fonds Marchandeau :

http://daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr/sdx-222-daf-bora-ap/ap/fiche.xsp?id=FR AD08100AP_000000064&q=sdx_q16&n=1&x=rsimple.xsp .

 

Résumé de l'action ministérielle



1933-1934 : Paul MARCHANDEAU fait ses vrais débuts ministériels avec un nouveau plan de rétablissement de l'équilibre budgétaire. La loi du 23 décembre 1933 programme 300 millions de francs d'économies, institue un prélèvement exceptionnel sur les traitements des fonctionnaires, qui doit rapporter 275 millions de francs, limite les subventions aux collectivités locales et rattache au budget général le produit net des tranches de la Loterie nationale ; le contrôle fiscal sur les plus-values boursières est renforcé et, dans le cadre d'un recensement des créances irrecouvrées du Trésor, la révision des marchés de guerre est décrétée.



1938 : Paul MARCHANDEAU inaugure son deuxième cabinet par un nouveau train d'aménagements budgétaires. Mais son action est bien davantage dominée par le financement direct ou indirect de la relance de la production. Pour enrayer la crise du bâtiment, il réforme le crédit hypothécaire (décret-loi du 26 avril 1938), prévoit des dégrèvements fiscaux, améliore la dotation de la Caisse nationale des marchés de l'État pour accélérer les règlements dus aux fournisseurs de l'État (décret du 2 mai 1938). Dans le même ordre d'idées, il transforme le Crédit national hôtelier en caisse centrale de crédit hôtelier, commercial et industriel et crée la Caisse centrale de crédit coopératif (décret du 17 juin 1938).

Paul MARCHANDEAU finance aussi les dépenses de réarmement en créant la Caisse autonome de la défense nationale, aussitôt dotée de 11 milliards de francs (loi du 5 mars 1938).

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© Bibliothèque nationale

10 août 1882 Gaillac (Tarn)

30 mai 1968 Paris



Milieu Familial

  • Fils de Léon (1847-1949), juriste et homme de lettres, et de Marguerite VIDAL
  • Épouse le 11 novembre 1913 Élisabeth VIEUX (1894-1960).
  • Deux enfants : Marguerite et Louis-Paul.



Études

  • Lycée de Toulouse (Haute-Garonne), faculté de droit de Paris
  • Doctorat en droit.



Carrière professionnelle

  • Avocat au barreau de Reims (Marne)
  • Directeur du journal l'Éclaireur de l'Est.



Mandats électifs

  • Famille politique : radicaux
  • Maire de Reims (Marne, 1925-1942)
  • Conseiller général d'un canton de Reims (Marne, 1925-1942) ; président du conseil général de la Marne (1937-1942)
  • Député de la Marne (1926-1942).



Responsabilités exercées

  • Sous-secrétaire d'État à l'intérieur (1930)
  • Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil (1930-1932)
  • Ministre de l'intérieur (1934)
  • Ministre du commerce et de l'industrie (1934-1935)