Félix GAILLARD

Ministre des finances et des affaires économiques et du plan durant 147 jours



dans le cabinet BOURGÈS-MAUNOURY

(13 juin - 6 novembre 1957).

Résumé de l'action ministérielle



Félix GAILLARD prend sans délai les mesures énergiques qu'appelle la situation des finances publiques : il négocie une avance de 300 milliards de francs avec la Banque de France et fait adopter la loi du 26 juin 1957 portant assainissement économique et financier qui majore de 20% l'impôt sur les sociétés, les droits de timbre et d'enregistrement. Dès le 18 juin, il a dû supprimer la libération des échanges commerciaux et il prépare une dévaluation déguisée sous le nom d'opération 20% qui instaure en fait, à compter du 10 août 1957, un régime de changes multiples ; le même jour, un décret institue la carte de l'explorateur. Un train de décrets (18 septembre, 2, 10 et 14 octobre) introduit un régime de soutien des prix agricoles. Soucieux de vérité des prix, Félix GAILLARD autorise un relèvement des tarifs de la SNCF et substitue à l'indice des 213 articles, très décrié, un nouvel indice dit des 179 articles (décret du 17 septembre 1957).

Retour à la chronologie IVe République

© Minefe. Service des archives économiques et financières - décembre 2007

5 novembre 1919 Paris

9 juillet 1970 Lézardrieux (Côtes-d'Armor)

Milieu Familial

  • Fils de Maurice, administrateur de sociétés, et d'Alice d'AIMÉE
  • Épouse le 28 février 1956 Dolorès DELÉPINE, veuve PATENÔTRE.
  • Quatre enfants : Philippe, Isabelle, Béatrice et Marie.

Études

  • Lycée Carnot, École libre des sciences politiques, facultés de droit de Paris et de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
  • Licence en droit (1940), diplôme d'études supérieures d'économie politique (1942).

Carrière professionnelle

Inspecteur des finances (concours de 1943).

Mandats électifs

  • Famille politique : radicaux
  • Député de la Charente (1946-1970)
  • Conseiller général de Baignes-Sainte-Radegonde (Charente, 1965-1970).

Responsabilités exercées

  • Directeur de cabinet de Jean MONNET, commissaire en mission aux États-Unis puis commissaire général du plan (1944-1946)
  • Sous-secrétaire d'État aux affaires économiques (1947-1948)
  • Secrétaire d'État à la présidence du Conseil (1951-1953)
  • Secrétaire d'État aux finances (1952-1953)
  • Délégué de la France au comité intergouvernemental de Bruxelles (1955-1956)
  • Président du Conseil (1957-1958)
  • Président du Parti radical (1958-1965).