Orange a publié ce jour un plan d’actions visant à maintenir la qualité du réseau cuivre avant la généralisation de la fibre optique.
Améliorer le réseau fibre, sans laisser de côté celui en cuivre. C’est l’objectif du plan d’action proposé le 21 mai par Orange. Et pour cause, si en 2020 5,8 millions de personnes supplémentaires ont été rendues raccordables à la fibre optique en France, ce déploiement fait aussi naitre des inquiétudes. En effet, le réseau historique en cuivre reste une infrastructure essentielle pour la téléphonie et l’internet dans de nombreux territoires.
Afin que les usagers de ce réseau historique ne souffrent pas de la transition vers la fibre le Gouvernement a demandé à Orange de prendre des mesures supplémentaires pour améliorer la qualité globale du réseau et soulager les zones en souffrance.
Préserver un bon réseau cuivre
500 millions d’euros. C’est l’investissement que va apporter Orange afin de témoigner de son engagement pour la qualité de service du réseau cuivre. Cela représente un budget par ligne active en augmentation de 22% depuis 2018. En effet, 3,3 millions de Français ont souscrit l’année dernière à un abonnement à la fibre, quand 2,5 millions d’entre eux ont résilié leur abonnement cuivre (DSL1). 10 millions d’euros supplémentaires seront en outre alloués à 17 territoires prioritaires.
Sur le plan des ressources humaines, Orange renforce son recrutement avec 123 nouveaux postes priorisés dans les départements en tension et une augmentation de 30% des effectifs nationaux d’intervention en cas de crise.
En cas de dysfonctionnement, Orange s’engage également à fournir une solution de secours en 24 heures maximum à partir du signalement de l’incident, sous réserve d’une couverture mobile. A défaut d’une couverture mobile, pour les cas d’interruption de service collective sur une portion de réseau, une solution de téléphonie satellitaire sera mise à disposition en mairie.
Deux nouvelles instances
La mise en œuvre de ce plan permettra par ailleurs de conforter les conditions d’un dialogue constructif, sous l’égide de l’État, entre les élus, qui portent la voix des usagers dépendant du réseau historique, et Orange, garant de l’expertise technique et acteur du maintien du réseau. Deux nouvelles instances seront créées à cet effet :
- Des comités de concertation locaux à l’échelle départementale, qui rassembleront les représentants des élus et les opérateurs, sous la présidence des préfets, afin de traiter des sujets de connectivité fixe et mobile.
- Un comité de concertation national sur le plan d’action d’Orange qui rassemblera, en plus de l’opérateur, des représentants de la commission supérieure du numérique et des postes (CSNP), des représentants des associations de collectivités territoriales et les services de l’État. Orange identifiera en outre un correspondant dédié aux relations avec les élus locaux, afin d’assurer une communication efficace et continue.
Pour Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques :
Le maintien de la qualité du réseau cuivre n’est pas seulement un défi technique de grande ampleur, c’est avant tout une responsabilité humaine de ne pas abandonner les Français qui dépendent du réseau historique. Nous nous appuyons sur la collaboration entre les préfets et les collectivités locales, qui connaissent leurs territoires et leurs habitants, et Orange qui maîtrise le savoir technique indispensable à l’entretien du réseau.