Le projet DIGI4MER vient d’être financé à hauteur de 45% par le Programme d’investissements d’avenir. Il sera disponible dès la rentrée 2021. Présentation.
65 000 recrutements d’ici 2030. Le secteur des industries de la mer connaît aujourd’hui un très fort dynamisme. Pourtant, nombre des métiers concernés par ces recrutements sont en tension, sur des activités stratégiques pour la France.
Le projet DIGI4MER
Pour faire face à cette situation, un consortium associant le Campus des Industries Navales, l’association Wind Ship, l’École Nationale Supérieure Maritime et D-ICE Engineering ont lancé un projet intitulé DIGI4MER. Celui-ci est dédié à la navalisation et à la digitalisation des formations pour les industries de la mer.
L’objectif est d’apporter une solution moderne aux problèmes de recrutement rencontrés sur certains métiers. Il doit aussi ouvrir la voie aux nouvelles compétences avec le développement d’une application consacrée à la propulsion vélique. Cette technologie novatrice et verte, s’appuie sur l’énergie que va produire l’effort du vent sur la voile d’un navire.
Candidat au dispositif « Ingénieries de formations professionnelles et d’offres d’accompagnement innovantes (IFPAI) » opéré par la Caisse des Dépôts et des Consignations, le projet sera financé par l’État à hauteur de 45% par le Programme d’investissements d’avenir sur un budget total de 4,36 millions d’euros. Ce projet s’inscrit, par ailleurs, pleinement dans les objectifs de la politique maritime coordonnée par le Secrétariat général de la mer.
Le projet sera opérationnel dès la rentrée scolaire 2021.
Programme d’investissements d’avenir (PIA)
Engagé depuis 10 ans et piloté par le Secrétariat général pour l’investissement auprès du Premier ministre, le PIA finance des projets innovants, contribuant à la transformation du pays, à une croissance durable et à la création des emplois de demain. De l’émergence d’une idée jusqu’à la diffusion d’un produit ou service nouveau, le PIA soutient tout le cycle de vie de l’innovation, entre secteurs publics et privés, aux côtés de partenaires économiques, académiques, territoriaux et européens. Ces investissements reposent sur une doctrine exigeante, des procédures sélectives ouvertes, et des principes de cofinancement ou de retours sur investissement pour l’État.