Krach, le sommaire
L’expérience montre que les conséquences des krachs sont très variables. Le krach de 1873 inaugure ainsi une période de difficultés économiques durables jusque vers la fin du siècle.
De même, le krach de 1929 a été suivi d’une longue période qualifiée de grande dépression. Par contre le krach de 1987 ne s’est pas transformé en crise économique. Celui de 2000-2001 n’a entraîné qu’un ralentissement économique.
Diminution de la consommation
En fait, un krach boursier a pour effet économique direct de diminuer la richesse des détenteurs des actifs dévalorisés, ce qui entraine une diminution de leur consommation dans la mesure où ils chercheraient à augmenter leur épargne pour reconstituer la valeur de leur patrimoine. Mais cet effet direct sera amplifié si les détenteurs d’actifs dévalorisés s’étaient endettés dans le climat d’euphorie spéculative.
Baisse de confiance
Un krach peut entamer la confiance générale des ménages et des entrepreneurs. En fait, un krach aura d’autant plus d’impact sur l’activité économique que les difficultés financières des spéculateurs se transmettront aux banques via les difficultés de remboursement des crédits des spéculateurs avec pour conséquences des risques de faillites bancaires et des resserrements des conditions de crédit.