[Vidéo] Sobriété énergétique : lancement du groupe de travail numérique et télécommunications

Dans le cadre du plan « sobriété énergétique », Agnès Pannier-Runacher et Jean-Noël Barrot ont réuni les représentants du secteur du numérique et des télécommunications. Objectif, construire des plans d’actions pour permettre à chacun des acteurs de s’engager durablement pour la sobriété énergétique.

 

Réduire les consommations d’énergie de 10 % en deux ans. Tel est l’objectif ambitieux de sobriété énergétique fixé par le Gouvernement. Celui-ci s'inscrit dans un contexte de sécurité d’approvisionnement en énergie impacté par le conflit en Ukraine, et la volonté de sortir la France des énergies fossiles à plus long terme.

Les acteurs du numérique et des télécommunications engagés pour la sobriété énergétique

Pour cette première réunion du groupe de travail, plusieurs acteurs étaient représentés :

  • le Comité stratégique de la filière « Infrastructures numériques »,
  • la Fédération française des Télécoms et notamment les quatre principaux opérateurs de télécommunications,
  • des représentants de l’écosystème French Tech,
  • France Digitale,
  • Numeum,
  • et Start Industrie.

Au cœur des discussions, le partage et l’application d’obligations légales pour optimiser la consommation énergétique. L’éclairage des commerces a ainsi été abordé. Ceux-ci doivent être éteints à 1 heure du matin au plus tard, ou une heure après la fin de leur activité.

D’autres pistes ont été évoquées pour limiter la consommation d’énergie, en faisant par exemple appel au télétravail.

Pour répondre à cet objectif de baisse de 10 %, un plan d’actions de mesures simples et opérationnelles sera proposé fin septembre, en tenant compte des spécificités de chaque secteur.

Des évolutions technologiques pour réduire l’empreinte énergétique

Le partage d’expérience et de bonnes pratiques est également au cœur des échanges de ce groupe de travail, en lien avec les évolutions technologiques les plus récentes, telles que :

  • le passage à la fibre, qui divise par trois la consommation énergétique des lignes fixes,
  • le passage à la 5G, 10 fois plus efficace sur le plan énergétique que la 4G et 50 fois plus efficace que la 3G,
  • le développement de filières de reconditionnement permettant d’allonger la durée de vie des appareils.

Au-delà, le numérique apporte des outils au service de l’efficacité énergétique permettant notamment de piloter, optimiser et suivre la consommation d’énergie dans les bâtiments.

Les appels à projets de la French Tech, et notamment le programme Green20 s’inscrivent dans cet objectif, en favorisant les innovations de rupture.