Suite à la crise de 2008, la dette publique a fortement augmenté dans les pays développés du fait de l’effondrement des rentrées fiscales, de la hausse des dépenses (allocations chômages, plans de relance…) et du soutien au secteur bancaire. Dans certains pays d’Europe (Grèce, Irlande, Portugal…), cette hausse de la dette publique a généré une violente crise.
La crise de la dette publique de nombreux pays industrialisés commence avec la crise financière de 2008. Pour tenter de soutenir leur économie, les gouvernements des pays en difficulté utilisent les leviers budgétaires.
Mais l’augmentation des dépenses publiques s’accompagne mécaniquement d’un alourdissement des déficits budgétaires sans qu’il n’y ait de reprise de la croissance. Au contraire, la crise financière révèle surtout les déséquilibres structurels de certaines économies. Elle contraint plusieurs États dont la Grèce à demander l’assistance des pays de la zone Euro. L’unité de l’Union européenne est menacée, d’autant plus qu’une nouvelle donne entre en lice : les anticipations des agents économiques sur les marchés financiers.
L'essentiel
La dette publique correspond à un stock de dette, elle augmente du fait du déficit public qui lui est un flux
Les pays d’Europe en crise ont été appelés de façon péjorative les PIIGS (Portugal, Ireland, Italy, Greece, Spain), soit « cochons » en anglais
La Grèce est le pays qui a été le plus durement touché par la crise de la dette publique
La crise de la dette publique, le sommaire
1. 2008 – 2010 : le retour des déficits
2. Le plan du 21 juillet 2011
3. Les nouveaux dispositifs européens
4.Les accords européens pour sortir de la zone euro (2001-2012)
Créé le 20/10/2015, publié sur Faciléco le 02/09/2016 et actualisé le 29/03/2019