La crise financière de 2008 contraint les gouvernements des pays européens à intervenir pour éviter la récession économique. Pour cela, les États choisissent d’augmenter leurs dépenses publiques afin de soutenir les secteurs économiques en difficulté notamment le secteur bancaire. Mais la crise catalyse aussi les différences entre les pays de la zone euro. Dans ce contexte, les marchés financiers amplifient les divergences. Menacée, l’Europe doit innover pour préserver son unité.
Des budgets en déficit pour faire face à la crise de 2008
Face à la crise financière de 2008 et au risque d’effondrement économique, de vastes plans de soutien budgétaires publics ont été mis en place dans la plupart des Etats du monde. Ils contenaient en général un volet de soutien public au système bancaire et financier et un volet de soutien de la demande privée défaillante (du fait notamment des restrictions du crédit bancaire et des efforts prioritaires de désendettement des ménages et des entreprises).
Les déficits des Etats ont en conséquence considérablement augmenté.
Les dépenses publiques des pays de la zone euro représentaient 46 % du PIB en 2007 et 50,8 % (+ 4,8 points) en 2009.
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En 2007 |
En 2009 |
Zone Euro |
46 % |
50,8 % |
USA |
36,8 % |
42,2 % |
Royaume-Uni |
43,9 % |
51,6 % |
Japon |
36 % |
41,8 % |
France |
52,4 % |
56,2 % |
Les déficits ont explosé passant par exemple de 0,7% du PIB en 2007 pour la zone Euro à 6,3% en 2009.
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En 2007 |
En 2009 |
Zone Euro |
0,7 % |
6,38 % |
USA |
2,8 % |
11,2 % |
Royaume-Uni |
2,7 % |
11,4 % |
Japon |
2,4 % |
8,7 % |
Idem pour les dettes publiques qui passent pour la zone Euro de 66,2% du PIB en 2007 à 79,3% en 2009.
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En 2007 |
En 2009 |
Zone Euro |
66,2 % |
79,3 % |
USA |
66,4 % |
84,5 % |
Royaume-Uni |
44,5 % |
69,6 % |
(source : Eurostat et FMI)
La première crise grecque de 2010
En 2010 les déficits se maintiennent à haut niveau. La dette publique augmente rapidement. En l’absence de mécanismes de solidarité internes à la zone Euro, des doutes s’installent sur la capacité de certains pays (Grèce, Irlande, Portugal, Espagne) à tenir leurs engagements vis-à-vis de leurs créanciers. En dépit des déficits publics, la croissance n’est pas au rendez-vous et ne semble pas devoir l’être dans le futur compte tenu des problèmes de compétitivité rencontrés. Or c’est la croissance future qui en définitive est le gage du paiement des charges financières sur la dette publique.
Dans ces conditions le fait de devoir financer la dette par le recours au marché devient une source d’aggravation des problèmes ; les investisseurs exigent des taux d’intérêt plus élevés (on parle de « spread » mot anglais qui veut dire écart avec les taux réclamés sur la dette des pays les plus sûrs).
Cela alourdit le coût de la dette, donc les déficits, donc l’inquiétude sur la soutenabilité de la dette… et donc les taux d’intérêt réclamés. Le phénomène est amplifié par la dégradation de la notation des Etats concernés par les agences spécialisées et par des spéculations utilisant le marché des dérivés de crédit (CDS).
Une première crise a explosé début 2010 sur la dette publique grecque, lorsque suite à la victoire des socialistes aux élections législatives, le nouveau gouvernement de Georges Papandreou a annoncé que le gouvernement précédent de Costas Caramanlis avait caché la réalité de la situation des finances publiques qui était en fait très dégradée avec un déficit supérieur à 10 % du PIB et une dette de 115 % du PIB. Les agences de notation ont dégradé brutalement la notation de la dette publique grecque. Les taux d’intérêt exigés sur la dette grecque sont montés au-dessus de 10 %. La situation est devenue insoutenable. Le plan d’austérité mis en place n’a pas réussi à rétablir la confiance des investisseurs. Après plusieurs mois d’hésitation, un plan de sauvetage fut organisé dans le cadre de la zone Euro (avril-mai 2010). Une aide de 110 milliards d’Euros fut accordée à la Grèce jusqu’en 2013 par les Etats de la zone Euro et par le FMI. En contrepartie la Grèce s’engageait sur un ensemble de réformes destinées à « assainir ses finances publiques.
Le mécanisme européen de stabilisation financière
Le sauvetage de la Grèce n’a pas suffi à restaurer la confiance des investisseurs vis-à-vis des autres pays de la zone Euro mis en cause. Face à cette situation, les ministres européens des finances ont décidé le 10 mai 2010 de mettre en place un Mécanisme européen de Stabilisation Financière couvrant tous les Etats de la zone Euro jusqu’en 2013.
Le plan vise à garantir un filet de sécurité à tous les pays de la zone euro considérés comme fragiles avec une force de frappe potentielle qui décourage les spéculateurs, et rende plus improbable une défaillance d’un Etat vis-à-vis de sa dette publique. Du coup les investisseurs devraient fournir des capitaux sans exiger de trop lourdes primes de risque. Un fonds européen de stabilité financière a été créé. Il se finance en émettant des obligations garanties par les Etats de la zone euro aux meilleurs taux d’intérêts possibles et peut effectuer des prêts à des taux assez faibles à des Etats en cas d’urgence. La capacité de prêt s’élève à 250 milliards €. S’ajoute une contribution du FMI à hauteur maximum de 250 milliards €. Pour sa part la BCE accepte d’acheter des emprunts d’Etats de pays de la zone euro. L’octroi d'aides est conditionné à des mesures d'austérité de la part des Etats bénéficiaires.
Depuis sa création, le mécanisme a été mobilisé en faveur de l’Irlande, en novembre 2010 et du Portugal en mai 2011.
Des politiques de restrictions budgétaires plus ou moins fortes ont également été engagées dans les autres pays de l’Union Européenne. Les Etats Unis restant en 2010 pratiquement le seul pays de l’OCDE à ne pas s’être engagé dans cette voie.
Au 4ème trimestre 2010, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Européenne ont décidé de modifier le Traité pour donner un caractère permanent au Mécanisme européen de stabilité et au Fonds de stabilité financière et pour porter à 500 milliards sa capacité de prêts. Afin de renforcer la discipline budgétaire des Etats, ils ont également décidé en mars 2011 de modifier le Pacte de stabilité et de croissance qui constitue le principal instrument de la coordination budgétaire des Etats au sein de la zone Euro. Les nouvelles règles devraient être adoptées en accord avec le Parlement Européen en septembre 2011.
Les modifications prévues du pacte de stabilité et de croissance
- Surveillance accrue des dépenses : la hausse des dépenses publiques annuelles dans chaque pays ne pourra pas excéder la hausse du PIB à moyen terme. Une déviation significative par rapport à la valeur de référence pourrait conduire à des sanctions.
- Attention accrue portée à la dette : Les Etats membres devront prendre des mesures de correction si la dette dépasse 60 %, même si leur déficit est en dessous de la limite de 3 % du PIB fixée par le Pacte. La dette excédentaire devra être réduite à un rythme annuel de 5 % sur trois années glissantes.
- Sanctions financières plus automatiques et plus lourdes : Ce sera à l’Etat souhaitant éviter une procédure pour déficit excessif proposée par la Commission européenne de réunir une majorité. Les sanctions interviendront plus tôt dans la procédure pour déficit excessif et s'appliqueront de manière graduelle.
- Coordination renforcée : Les Etats membres s'engagent à soumettre leurs budgets à l’examen du conseil européen et le conseil des ministres avant de les faire adopter par leurs parlements nationaux.
Ils ont également décidé la mise en place d’un « Pacte pour l’Euro ». Ouvert aux pays non membres de la zone Euro, celui ci vise à renforcer la coordination des politiques économiques nationales des Etats membres en vue de renforcer la compétitivité des économies de chacun.
Le pacte pour l’Euro
Le pacte pour l’Euro adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone Euro le 11 mars 2011 vise à renforcer la coordination des politiques économiques nationales des Etats membres de la zone en vue de renforcer la compétitivité des économies de chacun. Il est ouvert aux pays de l’Union non membres de la zone euro. Sur les 10 états concernés, la Bulgarie, la Roumanie, la Pologne, la Lettonie, la Lituanie et le Danemark ont décidé de s’y joindre mais pas le 4 autres dont notamment le Royaume Uni.
Le pacte repose sur 4 règles directrices :
Il s’intégrera dans la gouvernance économique existant dans l’union européenne (pas de modification des pouvoirs entre le niveau national et le niveau européen ; pas de modification des pouvoirs des différentes institutions européennes).
Il couvrira des domaines d'action prioritaires essentiels pour favoriser la compétitivité et la convergence. Dans les domaines politiques choisis, des objectifs communs feront l'objet d'un accord au niveau des chefs d'État ou de gouvernement. Les États membres participants poursuivront ces objectifs avec leur propre panoplie de mesures, en tenant compte des défis qui leur sont spécifiques.
Chaque année, des engagements nationaux concrets seront pris par chacun des chefs d'État ou de gouvernement.
Le pacte respectera pleinement l'intégrité du marché unique.
Le pacte concernera notamment les domaines suivants :
- la politique salariale (surveillance des couts unitaires du travail, surveillance particulière des salaires du secteur public…) ;
- les politiques de renforcement de la productivité (ouverture des marchés, environnement des entreprises, enseignement, recherche et innovation) ;
- les politiques d’assainissement des finances publiques (viabilité des retraites, des soins de santé et des prestations sociales ;
- la politique de l’emploi (flexi sécurité, formation tout au long de la vie, fiscalité du travail) ;
- la coordination des politiques fiscales et notamment l’harmonisation de l’impôt sur les sociétés.
Les premiers engagements concrets figurent dans les programmes nationaux de réforme et les programmes de stabilité qui ont été soumis au Conseil européen de juin 2011.
Voir les conclusions de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des pays de la zone Euro du 11 mars 2011
Le pacte pour l’Euro a fait l’objet de vives critiques des syndicats européens car il constitue selon eux essentiellement une « gouvernance européenne de l’austérité ».
Liens externes
Crise financière et déficit public
Face à la crise financière de 2008 et au risque d’effondrement économique, de vastes plans de soutien budgétaires publics ont été mis en place dans la plupart des Etats du monde. Ils contenaient en général un volet de soutien public au système bancaire et financier et un volet de soutien de la demande privée défaillante (du fait notamment des restrictions du crédit bancaire et des efforts prioritaires de désendettement des ménages et des entreprises).
Les déficits des États ont en conséquence considérablement augmenté.
Les dépenses publiques des pays de la zone euro représentaient 46 % du PIB en 2007 et 50,8 % (+ 4,8 points) en 2009.
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En 2007 |
En 2009 |
Zone Euro |
46 % |
50,8 % |
USA |
36,8 % |
42,2 % |
Royaume-Uni |
43,9 % |
51,6 % |
Japon |
36 % |
41,8 % |
France |
52,4 % |
56,2 % |
Les déficits ont explosé passant par exemple de 0,7 % du PIB en 2007 pour la zone Euro à 6,3 % en 2009.
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En 2007 |
En 2009 |
Zone Euro |
0,7 % |
6,38 % |
USA |
2,8 % |
11,2 % |
Royaume-Uni |
2,7 % |
11,4 % |
Japon |
2,4 % |
8,7 % |
Idem pour les dettes publiques qui passent pour la zone Euro de 66,2% du PIB en 2007 à 79,3% en 2009.
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En 2007 |
En 2009 |
Zone Euro |
66,2 % |
79,3 % |
USA |
66,4 % |
84,5 % |
Royaume-Uni |
44,5 % |
69,6 % |
(Source : Eurostat et FMI)
Les pays européens en difficulté
La crise financière révèle les profondes divergences entre les pays européens. Elle fait basculer la Grèce qui rentre dans une grave crise économique. Elle contraint des pays comme l’Espagne, l’Irlande, L’Italie, et le Portugal à mettre en place des politiques d’austérité sévère. La France voit la note de sa dette publique dégrader. Quant à l’Allemagne, elle fait figure de bon élève pourtant les indicateurs économiques ne sont pas toujours aussi bons qu’il n’y parait.
La première crise grecque de 2010
Elle se déclenche à la suite des élections législatives d’octobre 2009. Le nouveau gouvernement de Georges Papandréou annonce que les comptes publics ne sont pas justes et que le déficit grec est supérieur de 10 % Quant à la dette publique, elle représente plus de 115 % du PIB.
En janvier 2010, le gouvernement grec adopte un premier plan d’austérité afin de réduire le déficit budgétaire à 2,8 % du PIB en 2012. Plusieurs mesures de rigueur budgétaire seront décidées dans les mois qui suivent. La tension sociale augmente dans le pays. Pour venir en aide à la Grèce, l’Euro groupe propose une première solution de refinancement de la dette publique grecque. Le 11 avril 2010, les pays de la zone euro présentent un programme triennal de prêts bilatéraux à la Grèce. Le montant initial est de 80 milliards d’euros.
La Grèce refuse mais dix jours plus tard, l’agence de notation Moody’s dégrade la note de la dette grecque de A2 à A3. Les autres agence confirment cette note.
Le 23 avril la Grèce fait une demande officielle d’aide auprès de l’Union européenne pour honorer une échéance obligataire de 8,5 milliards d’euros. Le 7 mai, le Conseil européen valide un plan d’aide de 110 milliards d’euros. Sous forme de prêts bilatéraux, 80 milliards d’euros sont prêtés par les pays de la zone euro, le reste par le FMI. En contrepartie, la Grèce s’engage à suivre un plan de réduction de ses dépenses publiques de 40 milliards d’euros.
Le Portugal, l’Irlande, l’Italie et l’Espagne connaissent des difficultés
Avril 2009, l’Espagne rentre dans la crise par plusieurs canaux de transmission :
- La dégradation de la note de sa dette souveraine qui renchérit le coût de l’emprunt.
- La recapitalisation des Caisses d’épargnes, touchées par la crise du crédit immobilier.
- La fragilité du modèle de croissance espagnol qui ne résiste pas face à la crise. (les secteurs de l’immobilier, du tourisme et du transport sont les premiers touchés par la crise). Un plan d’austérité est engagé.
Septembre 2010, l’Irlande connait un accroissement de son déficit public qui atteint 32 % de son PIB en raison du soutien apporté au système bancaire. Un mois plus tard, l’Irlande demande le soutien financier du Mécanisme européen de Stabilité financière. 85 milliards lui sont accordés avec obligation de restructurer son secteur bancaire.
Avril 2011, La dégradation de la note de sa dette souveraine par les trois agences de notation fait entrer le Portugal dans la crise. Menacé par le renchérissement du cout de l’emprunt (hausse des taux), le Portugal demande un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros. En contrepartie, la commission européenne demande au Portugal de restructurer sa dette publique.
Le 15 juillet 2011, l’Italie pour faire face à l’alourdissement de sa dette publique (120 % du PIB), annonce la mise en place d’un plan d’austérité de 48 milliards d’euros. Ces plans ne deviendront effectifs que six mois plus tard lorsque Mario Monti est élu président du conseil à la place de Sylvio Berlusconi.
La France maintient difficilement le cap
La France, déjà avant la crise, ne respectait pas les critères de ratio de dette définis par le Pacte de stabilité et de croissance. Avec la crise financière, le gouvernement programme un plan de relance économique « pour assurer le financement de l’économie et restaurer la confiance ». En parallèle, il décide de soutenir les six principaux groupes bancaires français puis certains groupes industriels (Peugeot, Renault, Airbus).Ces mesures entrainent un alourdissement du déficit public alors que les rentrées fiscales, avec la crise et les nouvelles réformes, diminuent :
En 2009, la dette publique est de l’ordre de 1500 milliards d’euros soit 78 % du PIB selon les critères de Maastricht. La charge des intérêts de la dette à la même époque approche des 50 milliards d’euros. Le 13 janvier 2012, Standard § Poor dégrade la note de la dette souveraine française, ce qui est confirmé par les autres agences de notation. L’Allemagne, la Finlande et le Luxembourg sont les seuls à garder leur AAA.
L’Allemagne bénéficie d’un « capital confiance »
Avec la crise, l’Allemagne s’est retrouvée en situation de déséquilibre budgétaire : alors que la dette publique au sens de Maastricht en 2007 était de 65 % du PIB, 3 ans plus tard, elle passait à 85 % du PIB avec un déficit de 4 % du PIB. Cette augmentation des dépenses est partiellement expliquée par les mesures conjoncturelles que l’Etat allemand a pris pour soutenir le secteur financier (Janvier 2009, nationalisation partielle de la Commerzbank et mars 2009, nationalisation d’Hypo Real Estate). L’Allemagne est aussi confrontée au vieillissement de sa population.
Devant le risque d’alourdissement des budgets sociaux, le 12 juin 2009, le Bundesrat a adopté une loi constitutionnelle de « frein à l’endettement » qui interdit au gouvernement de voter un budget en déficit. Ces efforts budgétaires conjugués au maintien de sa notation se sont traduits par les taux d’intérêt obligataires les plus faibles de la zone euro, signe de confiance.
La réaction des marchés obligataires
Lorsqu’un Etat s’endette , il peut recourir au marché financier en émettant des titres d’Etat (Obligation, bons du trésor). En contrepartie, ils versent un intérêt. Avec la crise de la dette publique , les Etats ont augmenté leur émission de titres. Quant aux investisseurs ils ont changé leur mode de comportement.
Le passage à l’euro, monnaie commune des pays de la zone euro s’était traduit par une convergence des taux d’intérêt des obligations d’État.La crise financière de 2008 va faire diverger l’évolution de ces taux d’intérêt.
- Jusque-là tous les États étaient jugés solvables mais ce principe change lorsque l’émirat de Dubaï sous-entend qu’il pourrait demander la restructuration d’une partie de sa dette publique (fin novembre 2009).
- La perspective de restructurer une dette publique entraine une réaction de peur chez les investisseurs.
- les investisseurs cessent de considérer qu’une obligation souveraine grecque est aussi sûre qu’une obligation souveraine allemande.
- Ils demandent une prime de risque plus importante et privilégient les obligations de qualité telles que les obligations allemandes.
- Les pays jugés les plus sûrs dont l’Allemagne et la France, connaissent des niveaux de taux extrêmement faibles (fuite vers la qualité).
Les pays les plus endettés, telles la Grèce, l’Irlande, le Portugal voient leurs taux obligataires augmenter, ce qui mécaniquement entraine un alourdissement de la charge de la dette.
- Article suivant : Le plan du 21 juillet 2011
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