Le Médiateur des entreprises

Renforcer la confiance entre les acteurs économiques

Pierre Pelouzet remet le premier rapport de l'observatoire des relations entre start-ups et grands comptes

Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, a remis le rapport de l’observatoire des relations entre start-ups et grands groupes à Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du numérique

Pierre Pelouzet remet le rapport à Marina Ferrari en présence de Clara Chappaz

C’est lors du salon Viva Technology, à l’occasion d’une séquence célébrant la première année du lancement de la French Tech, que Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises, a remis le rapport de l’observatoire des relations entre start-ups et grands groupes.Levier de croissance économique et outil important au service de la transition écologique pour le pays, le développement des start‑ups est un enjeu stratégique de premier plan.

Ce développement passe notamment par l’intégration plus forte des start‑ups dans les échanges commerciaux et la création de valeurs que représente la commande publique et privée.Intégré au plan « Je choisis la French Tech », cet objectif consiste à doubler le montant des achats des entreprises et acteurs publics auprès des start‑ups d’ici 2027.

Pour cette raison, le Médiateur des entreprises a été missionné pour mettre en place et piloter un observatoire afin d’évaluer la commande publique et privée à destination des start‑ups. Cet observatoire permet de publier chaque année, un baromètre présentant l’évolution du recours aux solutions proposées par les start‑ups.

Le document repose sur 3 blocs d’analyse et de documentation :

  • Deux sondages, l’un auprès des grands comptes, l’un auprès des start-ups
  • Le calcul réel du recours aux start-ups auprès d’un large échantillon de grands comptes privés et publics qui ont accepté de le faire sur leur base d’achats
  • Les apports d’un panel de partenaires socio-professionnels et d’acteurs économiques investis qui en complètent l’éclairage

Les enseignements de cette première édition :

  1. Les achats auprès des start-ups sur une courbe ascendante : Sur l’échantillon des 41 grands acteurs privés ayant contribués, la médiane du taux d’utilisation des start-ups se situe à un niveau de 2,3% en 2021, contre 2,4% en 2022 . Le secteur public n’est pas en reste, avec un taux qui reste stable autour de 1 % mais un montant d’engagement en forte progression (18%), passant de 1,48 milliard d’euros à 1,75 milliard d’euros.
  2. Les start-ups sont mieux prises en compte par les grands comptes : les start-ups s’imposent progressivement dans les panels d’achats des grands comptes (41 % des répondants ont déjà bénéficié des services des start-ups et, 14 % s’apprêtent à franchir le pas dans les 12 prochains mois). Ce constat est valable aussi bien auprès des acteurs privés que publics.
  3. Le risque de collaborer avec les start-ups est de moins en moins perçu comme un frein par les grands comptes : 53 % des entreprises le jugent assez faible et 4 % très faible. Parmi les risques identifiés, la problématique liée à la pérennité de la start-up s’établit à seulement 15 % des raisons considérées comme des freins à une collaboration.
  4. La RSE ne constitue pas un frein mais plutôt un accélérateur : Systématiquement demandée par les grands comptes (71%) les critères RSE ne posent pas de problèmes aux start-ups pour 72% des répondants et sont même utilisés comme un atout dans leur réponse par 46% d’entre elles.

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couverture du document
Rapport 2023 de l'observatoire des relations entre start-ups et grands comptes