Avec 41% de femmes nommées à un premier poste d’encadrement supérieur au 31 décembre 2021, le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance dépasse pour la première fois de son histoire le seuil de 40% fixé par la loi.
2017 : 26,1% | 2018 : 26,7% | 2019 : 29,4% | 2020 : 34,2% | 2021 : 41%
41% de femmes nommées à un premier poste d’encadrement supérieur à Bercy
Grâce à une politique volontariste, le taux de femmes nommées à un premier poste de direction au sein du ministère, est passé de 26% en 2017 à 41% en 2021.
Ce résultat répond à l’objectif de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance de favoriser l’accession des femmes à des postes de direction. Le résultat atteint aujourd’hui s’appuie sur un ensemble d’initiatives portées par le secrétariat général, et partagées par l’ensemble des directions du ministère.
Parmi les progressions notables, il faut noter :
- le pourcentage de femmes nommées pour la première fois à des emplois de chef de service passe de 60% en 2020 à 75% en 2021, soit une progression de 15 points;
- le pourcentage de femmes nommées pour la première fois à des emplois de sous-directeur passe de 37% en 2020 à 50% en 2021, soit une progression de 13 points.
L’engagement du ministère s’est également traduit, le 11 février 2022, par la signature à l’unanimité d‘un accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes pour les directions et services de l’administration centrale du MEFR. Cet accord prévoit des mesures concrètes et exigeantes pour mettre en œuvre les priorités ministérielles visant à améliorer l’égalité salariale et les parcours professionnels, l’articulation de la vie professionnelle et de la vie personnelle, la mixité des métiers, la prévention et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, ainsi qu’une gouvernance pour l’application de la politique d’égalité.
Lire aussi : Le ministère s'engage pour la diversité et l'égalité professionnelle
Loi du 12 mars 2012
La loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 poursuit les efforts accomplis pour lutter contre les discriminations dans la fonction publique.
Cette loi marque une étape importante vers l'égalité professionnelle hommes-femmes : elle introduit notamment des objectifs chiffrés de représentation équilibrée dans l’encadrement supérieur et dirigeant des trois fonctions publiques et prévoit des « pénalités financières » en cas de non-respect de ces obligations.
[Vidéo]
Marie-Anne Barbat-Layani, secrétaire générale du ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance :
Je suis vraiment très fière des progrès accomplis à Bercy en matière d’égalité femmes-hommes ! La mixité des équipes est une réelle plus-value pour le ministère. Je remercie les équipes pour leur engagement sans faille car c’était une gageure dans un ministère historiquement très masculin dans son encadrement supérieur. Le chemin parcouru est déterminant, mais ce n’est pas fini. De nombreux chantiers vont nous mobiliser ces prochains mois, en particulier l’attention portée aux viviers et donc aux débuts de carrière, essentielle pour pérenniser ces résultats, l’égalité salariale à tous les niveaux,la mixité des métiers, l’articulation de la vie professionnelle et de la vie personnelle et la prévention contre les discriminations et les violences sexistes et sexuelles.
Presse
Communiqué - Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance atteint en 2021 l’objectif de 40% de femmes nommées à un premier poste de direction - 07/03/2022
