Elisabeth Borne, ministre auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des Transports, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Henri Poupart-Lafarge, président du comité stratégique de filière (CSF) ferroviaire, et Louis Nègre, vice-président du CSF ferroviaire, ont signé le 9 avril le contrat de filière ferroviaire, en présence des régions de France et des organisations syndicales.
À travers ce contrat, l'ensemble de la filière industrielle ferroviaire s’engage sur 13 actions prioritaires autour de 5 axes :
- recherche et innovation : développement de technologies de trains décarbonés (train à hydrogène ainsi que train à batterie) et de trains autonomes ;
- numérique : déploiement d’une plateforme numérique de filière pour accélérer la numérisation des PMI ;
- international : projet pilote « compétitivité accompagnement rail emploi » (CARE), dans les Hauts-de-France, d’accompagnement des PME ferroviaires pour améliorer leurs performances, qui pourra ensuite être étendu sur l’ensemble du territoire national ;
- compétences : gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC) permettant de faire évoluer les compétences des salariés pour accompagner les projets majeurs de la filière ;
- transformation industrielle du réseau ferré national : modernisation du réseau ferré national, qui constitue la pierre angulaire du système ferroviaire français et de la filière industrielle qui s’y rattache, avec une volonté commune de travailler pour renforcer la compétitivité du mode ferroviaire français et préparer son avenir.
Bruno Le Maire a déclaré : « Les Français comptent sur le ferroviaire pour se déplacer de façon sûre, respectueuse de l’environnement, fiable et à un coût raisonnable. Pour répondre à ces attentes, nous avons besoin d’une industrie ferroviaire compétitive et innovante. C’est tout le sens des projets stratégiques de ce contrat de filière, qui ont le plein soutien de l’État, en particulier le programme visant l’amélioration des performances industrielles et de la compétitivité des PME du secteur. Une industrie ferroviaire compétitive, c’est aussi synonyme de développement de l’emploi dans nos territoires, car le ferroviaire est une industrie d’avenir ».
Agnès Pannier-Runacher a déclaré : « Nous avons la chance d’avoir en France des entreprises et des organismes de recherche à la pointe de la technologie ferroviaire. Cet atout nous permet de nous engager au côté de la filière sur des projets sur le train autonome, la propulsion hydrogène ou les batteries électriques. Ces projets sont essentiels pour réussir la transition écologique et énergétique car sans ferroviaire, pas de transport de masse décarboné ; ils sont également essentiels pour maintenir notre compétitivité industrielle et créer les emplois de demain ».
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