Le plan de soutien à la filière automobile

Le président de la République, Emmanuel Macron, a dévoilé, mardi 26 mai, en présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, le plan de soutien à la filière automobile, durement touchée par la crise du Coronavirus COVID-19. Ce plan prévoit plus de 8 milliards d'euros d’aides, d’investissements et de prêts. L' objectif est de rendre l’industrie plus compétitive et décarbonée.

La transition écologique est au cœur du plan de soutien à l’automobile. Plus de 8 milliards d’euros d’aides seront attribuées à la filière automobile, pour la rendre plus verte et plus compétitive.

Ce plan de soutien s’inscrit dans le cadre d’un engagement collectif de l’ensemble des entreprises de la filière automobile, en particulier des constructeurs et grands équipementiers.

Cette aide de 8 milliards couvre trois objectifs ambitieux :

1 - Renouveler le parc automobile français en faveur des véhicules propres

  • Le bonus écologique pour un véhicule électrique pourra représenter désormais jusqu’à 7 000 euros.
  • Un bonus écologique pour un véhicule hybride rechargeable de 2 000 euros est créé.
  • La prime à la conversion pourra désormais atteindre jusqu’à 5 000 euros.

En parallèle, le déploiement des bornes électriques sera accéléré sur tout le territoire, avec l'objectif de 100 000 bornes, dès 2021.

2 -  Investir et innover pour produire les véhicules de demain

  • La création du fonds d’avenir pour l’automobile doté de 1 milliard d'euros destiné à la modernisation et la numérisation des chaînes de production, à la transformation écologique de la filière automobile et à l’innovation.
  • Dans le détail, 600 millions d'euros d’investissements en fonds propres sont destinés à la consolidation de la filière. 200 millions d'euros pour la modernisation et la décarbonation de l’outil productif. 150 millions d'euros d’aides pour la R&D et l’innovation du secteur.

3 - Soutenir les entreprises en difficulté et protéger les salariés

  • Un plan massif de développement de compétences
  • Compte-tenu des perspectives d’une rentrée très difficile pour l’alternance (apprentissage et contrats de professionnalisation), un plan d’urgence sera mis en œuvre pour réduire significativement le coût d’un jeune en alternance et permettre à la filière de viser une stabilisation du niveau d’alternants.

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