Lancement de deux Grands Défis pour développer et produire les dispositifs médicaux innovants de demain

Permettre de préparer les innovations de demain, en accélérant le développement et la mise sur le marché de dispositifs médicaux innovants sur les thématiques identifiées. Ce sont les objectifs auxquels doivent répondre les deux Grands Défis lancés le 3 juillet 2023.

Plus spécifiquement, ils doivent permettre de faire émerger les robots chirurgicaux de demain et d’améliorer la performance et la tolérance des implants et prothèses.

Grand Défi « Robotique en chirurgie / Bloc augmenté » : replacer la France parmi les leaders mondiaux de la robotique médicale

L’avènement de l’ère de la robotique et de l’intelligence artificielle (IA) ouvre de nouvelles perspectives dans le monde de la santé. Ces évolutions majeures permettent de réduire les traumatismes post-opératoires pour les patients et d’améliorer la qualité du geste chirurgical pour les médecins.

Ce Grand Défi vise à faire émerger de nouvelles technologies essentielles au développement de nouveaux robots utilisés en chirurgie. Parmi les innovations particulièrement visées :

• permettre au robot de devenir une interface de confiance entre le praticien et le patient,
• développer la planification et la robotisation des actes médicaux,
• contribuer à l’essor d’une prise en charge à distance,
• améliorer la courbe d’apprentissage de la prise en main des robots par les professionnels de santé.

Grand défi « prothèses et implantables » : favoriser l’émergence d’innovations de rupture

Les prothèses et dispositifs médicaux implantables font l‘objet d’avancées constantes pour toujours mieux répondre aux contraintes et besoins des patients.

Le grand défi « prothèses et implantables » vise à faire émerger des innovations de rupture autour de trois axes :

• nouveaux matériaux et biomatériaux afin d’améliorer la tolérance et la compatibilité des dispositifs médicaux,
• innovations sur la fonction comme par exemple l’intégration de capteurs de mesures visant notamment une détection précoce des risques d’incident, 
• amélioration de la performance et de la sécurité sur le long terme : augmenter la résistance à l’usure, limiter la diffusion des produits de dégradation, etc.

Pour relever ces objectifs ambitieux, des consultations avec l’ensemble des parties prenantes seront menées dès le mois de juillet en vue de proposer une feuille de route d’ici la fin d’année.