Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Didier Guillaume et la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher ont réuni , le 10 décembre 2019, les représentants des producteurs, des transformateurs et des distributeurs dans le cadre d’un comité de suivi des relations commerciales.
Un point d'étape
Organisée quelques jours après l’ouverture des négociations commerciales pour 2020, cette réunion a permis de faire un point d’étape sur la mise en œuvre de la loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable (EGAlim) notamment la prise en compte des indicateurs de coûts de production et de prix de marché lors de la contractualisation.
La loi EGAlim
La loi EGAlim est issue des états généraux de l'alimentation qui ont eu lieu du 20 juillet au 21 décembre 2017.
Promulguée le 1er novembre 2018, cette loi poursuit plusieurs objectifs :
- payer le juste prix aux producteurs, pour leur permettre de vivre dignement de leur travail
- renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits
- favoriser une alimentation saine, sûre et durable pour tous.
La vigilance des services de contrôle
Agnès Pannier-Runacher a fait état de la grande vigilance de services de contrôle par rapport aux stratégies de contournement de l’encadrement des promotions mises en œuvre par certains acteurs. Ainsi, plus de 4 500 contrôles sur l’encadrement des promotions ont été réalisés depuis l’entrée en vigueur de la mesure, avec un taux d’établissements en anomalie d’environ 13%.
De l'importance des négociations commerciales
Didier Guillaume et Agnès Pannier-Runacher ont indiqué combien les négociations commerciales 2020 sont importantes. Il s'agit, en effet, des premières négociations qui se déroulent avec l’ensemble des dispositions opérationnelles. Les ministres ont rappelé leur détermination à préserver le cadre prévu par la loi EGAlim durant la durée de l’expérimentation de 2 ans.