Vérifié le 07 octobre 2020
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Le plan de relance vise à améliorer la qualité de l’accueil au sein des structures d’hébergement. Le programme d’humanisation, lancé en 2008 pour lutter contre la vétusté des centres d’hébergement et renforcer le respect de la dignité des personnes accueillies, disposera de moyens renforcés et sera étendu aux accueils de jour.
De quoi s’agit-il ?
Le programme d’humanisation vise la réhabilitation de structures d’hébergement existantes.
Son objectif premier est d’accroître significativement le niveau de qualité des centres d’hébergement, afin de garantir des conditions d’accueil et d’hébergement respectueuses des personnes. Il prévoit notamment l’individualisation des chambres, la délocalisation ou division sur site des grandes structures en petites unités et l’adaptation aux besoins particuliers des populations accueillies (accueil des personnes accompagnées d’animaux etc.).
Au-delà de la transformation du bâti, l’enjeu d’un projet d’humanisation est aussi de repenser les modalités de fonctionnement et le projet social de la structure en y associant les résidents. Il s’inscrit ainsi dans une politique d’accès prioritaire au logement et participe au décloisonnement des secteurs de l’hébergement et du logement.
Pour répondre au mieux aux besoins, les accueils de jour pour personnes sans domicile seront rendus éligibles à l’aide.
Qui peut en bénéficier ?
Les subventions d’humanisation peuvent être sollicitées par les maîtres d’ouvrage des travaux : organismes de logement social, opérateurs associatifs ou centres communaux d’action sociale principalement.
Tout type de structures d'hébergement généraliste (CHU, CHRS) et les accueils de jour sont éligibles.
Les dépenses éligibles sont : des travaux de réhabilitation totale ou partielle, de mise aux normes, de transformation du bâti, ou des dépenses permettant de maintenir la capacité d’hébergement dans le cadre de l’opération de réhabilitation etc.
Comment en bénéficier ?
Les structures contactent leur Direction Départementale des Territoires (DDT).
Un dossier doit être constitué et il sera ensuite instruit au niveau local par la DDT par délégation du Préfet, qui représente l’Agence nationale de l’habitat (Anah) dans le département.
En fonction des projets, des décisions dérogatoires sur les travaux peuvent être prises au niveau régional voire national.