Né le 11 novembre 1911 au Chili, Matta a suivi des études d’architecture à l’université de Santiago. Dès 1931, il décide de venir en Europe où il rencontre Magritte.
Disciple de l’architecte Le Corbusier, il décide de s’installer à Paris en 1934.
Il participe à l’exposition internationale à Paris aux côtés de Magritte, Picasso et Miro dans le pavillon de l’Espagne.
En 1939, il s’installe à New York, où il participeà l’activité des surréalistes auprès de Marcel Duchamp. Il est expulsé du groupe surréaliste en 1948.
De 1950 à 1955, il s’engage dans des toiles marquées politiquement, après un voyage à Cuba, de la même manière qu’il s’engage contre la guerre au Vietnam quelques années plus tard.
En 1957, le musée d’Art moderne de New York lui consacre une grande exposition qui contribue à le faire connaître au grand public.
Il n’est revenu que très peu souvent dans son pays natal.
Avec le coup d’État de Pinochet en 1973, il coupe tout lien avec le Chili.
Durant l’année 2000, une grande rétrospective de son oeuvre s’est tenue à Santiago, où il n’est pas venu, mais où 162 de ses œuvres, huiles, dessins, pastels, sculptures et céramiques, réalisées entre 1930 et 2000, ont été présentées.
Considéré comme « le dernier des surréalistes » et l’un des grands peintres du XXe siècle, Roberto Matta se disait être « un citoyen du monde ».
Il est décédé le 23 novembre 2002.
