Avec ce sixième numéro, Action publique. Recherche et pratiques intègre dans ses pages la Note réactive, une publication historique de l’IGPDE rédigée et signée par un chargé d’études de l’institut. Cette Note réactive a pour objet de décrire une réforme récente ou une pratique innovante de gestion publique dans un pays particulier. Sa conception a également évolué, car l’IGPDE va désormais chercher les informations à la source en contactant les experts étrangers en charge de ces réformes afin de vous faire bénéficier de leurs retours d’expérience.
En agrégeant dans cette revue les publications en gestion publique de l’IGPDE, nous souhaitons contribuer à une action publique fondée sur les faits. Pour cela, les publications scientifiques, l’expérience des organisations publiques et celle des praticiens sont autant de données que nous souhaitons porter à votre connaissance.
Rendre utile et rendre compte de la recherche scientifique
Dans L’Analyse comparative, Ines Mergel, professeure de gestion publique, offre à la fois un éclairage théorique et des exemples concrets de méthodes collaboratives mises en œuvre par les directions du numérique de différentes administrations publiques en Europe. Elle rend compte de la complexité des politiques publiques en décrivant de nombreuses manières de mettre en œuvre des démarches de co-production de l’action publique.
La recherche peut ainsi apporter au praticien des connaissances factuelles et descriptives d’un apport considérable pour identifier précisément à quoi peut correspondre la mise en place des objectifs généraux d’une politique publique, ici de co-production et de co-création. Toutefois, la recherche scientifique n’est pas la seule source de preuves utile au praticien, et elle peut aussi s’enrichir de connaissances procédurales visant à expliquer comment des objectifs spécifiques sont mis en œuvre.
Nourrir une action publique fondée sur les faits
À cet effet, les données organisationnelles recueillies au niveau local sont des sources très riches sur les contextes de conception de politiques publiques, et c’est l’objet de la Note réactive d’en rendre compte. Dans ce numéro, celle-ci présente un outil d’inclusion numérique développé par l’Agence de la modernisation administrative portugaise qui vise à favoriser l’utilisation des services administratifs par des usagers non coutumiers des démarches numériques. Le retour d’expérience de praticiens de cette agence vient compléter la présentation de cette démarche innovante en précisant les défis rencontrés dans sa mise en œuvre.
Comme à chaque édition, L’Article met en avant un dialogue entre recherche et pratique avec une analyse du droit à l’erreur de Jacques Chevallier, professeur émérite de droit public, accompagné d’un entretien vidéo où ce dernier échange avec Édouard Marcus qui était chef du service juridique de la fiscalité à la DGFiP au moment de la rédaction de l’article. En croisant leurs regards sur la loi pour un État au service d’une société de confiance et sur la mise en place du droit à l’erreur, ils contribuent à tisser des liens entre des expertises qui ne se croisent pas assez souvent.
Enfin, nous rendons désormais compte de l’actualité de la gestion publique en France et à l’international via notre compte Twitter @igpde_gp. Nous y traitons de sujets présents dans l’actualité des réformes en France et des expériences européennes et étrangères. N’hésitez pas à nous suivre !
Bonne lecture !
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