[Vidéo] Interview : Entreprendre dans la réalité virtuelle

Vous souhaitez en savoir plus sur l'utilisation de technologies immersives comme comme la réalité virtuelle ou la réalité augmentée ? Découvrez l'exemple de Revinax, une start-up qui utilise cette innovation pour former les travailleurs, avec Maxime Ros.

Qu’est-ce que Revinax ?

« Revinax a vocation a apporté un nouvel outil, totalement inédit, pour transmettre le savoir-faire manuel. Il n’y a pas vraiment d’outils existant à l’heure actuelle : ce sont des schémas, des vidéos. Grâce à la réalité virtuelle immersive, on va pouvoir transmettre le savoir-faire manuel à très grande échelle, avec une production de contenu qui pourra être, elle aussi, à grande échelle. »

Pourquoi avoir choisi le domaine de la santé pour entreprendre ?

« Le domaine de la santé est le premier sur lequel nous avons évolué parce que c’est mon métier : je suis neurochirurgien. Ensuite, nous avons un film, et faire le film dans le bloc opératoire, c’est particulièrement difficile, il y a beaucoup de règles à respecter. Tout cela nous a poussé à développer un hardware – matériel informatique - qui soit vraiment très pointu.

Maintenant, on est sur une période de diversification, puisque des grands comptes sont venus nous trouver en demandant l’utilisation du tutoriel immersif – le tutoriel immersif, c’est l’expérience utilisateur qu’on a créé. Ils veulent utiliser nos tutoriels immersifs adaptés à leur industrie. »

Comment avez-vous financé votre start-up ?

« Lorsque nous avons créé la start-up, nous avions déjà les premiers contrats donc nous avons fait une première année avec des revenus. On a fait un petit peu à l’envers de ce qu’il faut faire d’habitude : on est allés taper à la porte des incubateurs ensuite. Mais c’était un avantage, car nous avions déjà une première année de revenus avec une efficacité commerciale qui avait été démontrée.

A partir de ce moment-là, on a pu avoir accès aux subventions de Bpifrance, et notamment la section accompagnée par la French Tech, prêt d’honneur, prêt bancaire, prêt via Bpifrance, et maintenant, nous sommes sur l’ouverture du capital avec les premiers investisseurs qui sont rentrés. »

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Pourquoi un tel engouement pour la réalité virtuelle ?

« On parle de réalité virtuelle immersive en insistant là-dessus ; vous avez peut-être entendu le terme d’empathie qui revenait plein de fois : empathie, sentiment de présence, de coprésence, et d’engagement. Cet engagement émotionnel permet de ne pas seulement visualiser quelque chose, vous le ressentez et vous le vivez en plus. Cela a un impact qui est très fort. »

Quelles sont vos perspectives de développement ?

« D’un point de vue commercial, il y a une partie d’évangélisation qui reste importante. Dans les chiffres qui sont annoncés pour l’instant, on a 10 à 50 %, dans le meilleur des cas, de personnes qui ont testé la réalité virtuelle, et encore des fois ce sont sur des qualités qui n’étaient pas forcément au rendez-vous. Il y a donc certaines personnes qui n’osent pas [essayer de nouveau] après un mauvais essai donc on doit leur prouver la qualité.

Le développement commercial est :

  • une diversification vers les autres secteurs industriels qui nous ont demandé
  • et développement à l’international avec l’ouverture d’une filiale à New York qui a été incorporée au printemps de cette année. »

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