Les salles de sport et de remise en forme

De la sûreté des installations à l’examen des contrats d’abonnements, ce secteur affiche 49 % d’anomalies de gravité variable.

Les centres de remise en forme répondent à la préoccupation grandissante des Français de pratiquer une activité physique et sportive pour conserver une bonne santé.

Le développement de ces installations, et tout récemment des salles « low cost », a conduit les enquêteurs de la DGCCRF à procéder à des investigations à la fois sur les normes de sécurité et sur les pratiques commerciales liées aux abonnements proposés aux consommateurs.

Un parc de matériels sécurisé dans les grandes salles malgré quelques anomalies signalées

Pour fidéliser leur clientèle, les exploitants n’hésitent pas à investir dans du matériel neuf et de fabrication récente. Dans l’ensemble, les appareils sont bien maintenus et rendus inaccessibles au public en cas de panne.

Les enquêteurs ont pu cependant relever quelques anomalies liées à la sécurité comme l’absence de fixation au sol d’un agrès de traction ou des installations de tapis de course sans surface suffisante de sécurité en cas de chute. De plus, sur un certain nombre de machines proposées au public, les consignes d’utilisation n’étaient pas traduites en français, cette infraction a fait l’objet de
41 avertissements et d’un procès-verbal.

Enfin, dans certains établissements, les manquements aux règles de sécurité concernaient des activités annexes proposées par les salles (épilation, cabines de bronzage UV…).

Des pratiques commerciales trompeuses dans les offres

La pratique la plus souvent relevée par les enquêteurs est le non-respect des promesses faites dans les publicités : par exemple prestations présentées dans les annonces publicitaires mais non-disponibles ou supprimées, prix attractifs mis en avant mais pas réellement pratiqués car soumis à de nombreuses restrictions.

L’examen des contrats d’abonnements souscrits lors de l’inscription font l’objet de nombreuses infractions. En effet, un certain nombre de clauses abusives ont été relevées de façon récurrente comme le dégagement de responsabilité en cas d’accident ou de vol et surtout l’impossibilité pour le consommateur de résilier gratuitement le contrat d’abonnement pour des raisons de santé ou professionnelles[1].

A l’occasion de ces contrôles, d’autres manquements ont été relevés  comme l’absence d’affichage des prix des activités sportives ou des produits proposés (boissons, produits alimentaires) ainsi que l’absence  de mentions obligatoires sur les sites internet[2].

Cible Résultats

464 visites
380 établissements
2010 actions de contrôle

49 % de taux d’anomalie
330 avertissements
38 injonctions
17 procès-verbaux

[1] Recommandation de la Commission des clauses abusives n° 87-03

[2] Loi pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN)