La DGCCRF a vérifié que les baladeurs mis sur le marché respectent les obligations légales en termes de puissance et d’avertissement de l’utilisateur sur les risques sanitaires liés à une écoute prolongée et à volume intense. Le nombre d’infractions constatées est faible par rapport au nombre d’appareils contrôlés : moins de 4 %.
L’écoute prolongée de contenus sonores au moyen d’un baladeur musical à volume élevé peut causer des lésions auditives irréversibles. C’est pourquoi baladeurs et dispositifs d’écoute associés doivent répondre à des normes de sécurité.
Le Baromètre de l’Audition effectué par IPSOS en 2013 pour l’association "Journée nationale de l’audition" (enquête portant sur un échantillon de 2109 individus âgés de 15 ans et plus) a montré que près d’un Français sur cinq souffrirait de problèmes d’audition et que 37 % de 15-19 ans rencontrent de « assez souvent » à « systématiquement » des troubles de l’audition dans leur vie quotidienne. D’où la nécessité d’éviter les écoutes prolongées à volume intense sur baladeurs musicaux.
- Les lecteurs de musique personnels doivent délivrer une puissance acoustique inférieure à 100 dBA[1]et l’appareil, l’emballage ou la notice d’utilisation doivent porter un pictogramme de sécurité ainsi qu’un avertissement (Par exemple : Afin d’éviter des dommages auditifs éventuels, ne pas écouter à un niveau sonore élevé pendant une longue durée.)
- Les dispositifs d’écoute vendus seuls ne sont pas soumis aux obligations d’affichage du pictogramme et de l’avertissement précités. En revanche, lorsqu’ils sont utilisés avec un baladeur, ils doivent respecter les limites de pression acoustique et de tension électrique prévues par les normes applicables.
Des résultats satisfaisants
Près de 200 appareils (96 lecteurs et 93 dispositifs d’écoute) ont été contrôlés dans une soixantaine d’établissements.
- S’agissant des contrôles visuels et documentaires, seules quelques anomalies ont été constatées : défaut d’emploi de la langue française, absence de notice (à noter cependant la présence d’un cédérom d’installation).
- En ce qui concerne les prélèvements (7 lecteurs et 15 dispositifs d’écoute), 5 non-conformités ont été relevées par le Service commun des laboratoires (SCL) : absence d’information sur le niveau sonore en cours d’installation (nouveauté introduite par les normes) et un dépassement de la tension électrique de sortie.
Toutefois, aucun appareil testé ne dépassait le seuil légal de pression acoustique fixé à 100 dBA et les obligations d’affichage de l’avertissement sanitaire et du pictogramme de sécurité étaient respectées.
Le taux d’infraction pour cette enquête, au regard des 189 produits contrôlés, s’élève à 3,7%
Cible | Résultats |
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62 établissements visités |
5 avertissements |
[1] Décibels avec la pondération « A » qui simule la perception par l’oreille de l’intensité sonore en tenant compte de la sensibilité moyenne des personnes.