Le taux global de produits contaminés marque une très légère diminution à 1,44 %. Parmi ces produits, seuls deux ont été reconnus impropres à la consommation. Toutefois le taux de contamination des produits de la pêche est important (5,9 %) et en nette augmentation (+1,6 %).
Le plan de contrôle exécuté par la DGCCRF a porté sur les trois grandes catégories de denrées alimentaires les plus à risque parmi les produits de fabrication industrielle et de grande consommation : charcuterie cuite et produits à base de viande fumée[1] ; les fromages ; les produits à base de poisson ou de produits de la pêche.
L’enquête a distingué les produits vendus à la coupe, pré-emballés par le distributeur et pré-emballés par le producteur.
Parmi les 3 397[2] produits analysés, 49 étaient contaminés. Deux produits (0,06 %) ‒ un fromage au lait cru et un pâté de tête ‒ ont été jugés impropres à la consommation.
Sur les 459 produits de pêche analysés, 5,9 % étaient contaminés
- Vingt-six échantillons ont été jugés « à surveiller » : saumons fumés, truites fumées, taramas, sushis, sashimis, makis, tartares de saumon, et un échantillon de saumon fumé à cuisiner présentait un risque potentiel, susceptible toutefois d’être maîtrisé par cuisson.
- Aucun des produits contaminés n’a été jugé « impropre à la consommation », mais cette catégorie est celle qui présente le plus fort taux de contamination par la listeria monocytogenes.
Sur les 1 690 produits de charcuterie analysés, seul 1,1 % était contaminé
Les dix-huit échantillons contaminés regroupaient un pâté de tête non conforme (au taux de listeria monocytogenes supérieur au plafond de 100 ufc/g[3]), quinze échantillons « à surveiller » (à des taux inférieurs à la limite réglementaire) et deux échantillons de lardons fumés, dont le risque potentiel était susceptible d’être maîtrisé par cuisson.
Sur les 1 247 fromages analysés, seul 0,3 % était contaminé
Il s’agissait d’un fromage au lait cru non conforme et de trois échantillons « à surveiller ».
Les enquêteurs de la DGCCRF ont rédigé seize procès-verbaux
Outre des dates limites de consommation (DLC) dépassées et des étiquetages non conformes, le non-respect des règles d’hygiène (trois procès-verbaux), un cas de pratique commerciale trompeuse et une tromperie ont été relevés.
Cible | Résultats |
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3 397 prélèvements analysés :
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Taux de contamination : 1,44 % Taux d’impropriété à la consommation : 0,06 %
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[1] Ces produits sont susceptibles d’être consommés en l’état, sans traitement thermique ultérieur par le consommateur.
[2] Soit 1 690 produits de charcuterie, 1 247 fromages et 459 produits à base de poissons ou de produits de la pêche.
[3] Cette limite est définie par le règlement (CE) n° 2073/ 2005 de la Commission du 15 novembre 2005 concernant les critères microbiologiques applicables aux denrées alimentaires.
La listeria est un genre bactérien dont une espèce est pathogène pour les humains : la listeria monocytogenes. Elle peut traverser la barrière intestinale ou placentaire, provoquant la listériose.
Cette bactérie largement présente dans l’environnement peut contaminer différents types d’aliments à tous les stades de la chaîne alimentaire. Seuls les aliments dans lesquels elle peut se développer sont des causes potentielles de listériose, lorsque les les règles de conservation (chaîne du froid) ou de préparation ne sont pas respectées.
Le seuil réglementaire au-delà duquel les denrées ciblées par ce plan de contrôle sont considérées comme impropres à la consommation est fixé à cent unités formant colonie par gramme (100 ufc / g).