On recrute à la DAJ

Pour assurer sa mission de conseil et d’assistance, la direction des Affaires juridiques peut compter sur l’expertise de ses 200 agents. Si 85 % des missions de la DAJ sont de nature juridique, la direction a aussi besoin de talents issus d’autres secteurs : informatique, marketing, statistique, ressources humaines, etc.

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Ils s'appellent Morgane, Vincent, Metin ou Hugo, sont juristes, marketeurs ou informaticiens, et font partie des 200 agents qui travaillent à la direction des Affaires juridiques de Bercy. A travers notre podcast « Profils Experts », publié chaque mardi, du 23 janvier au 5 mars, découvrez leurs métiers, leurs parcours et les raisons qui les ont conduits à rejoindre la DAJ.

« Je m'appelle Pierre et ça fait un an et demi que je suis consultant juridique dématérialisation de la commande publique au sein du bureau 1C économie statistique et technique de l'achat public de la direction des affaires juridiques de Bercy. Avant cela j'ai fait des études de droit de la commande publique,je suis titulaire d'un master de droit public des affaires,après quoi j'ai travaillé pendant trois ans au sein de la direction des affaires juridiques d'un grand groupe de la construction, et puis par la suite, à l'issue, j'ai souhaité rejoindre la direction des Affaires juridiques de Bercy. »

En quoi consiste son métier ?

« Les missions au sein du bureau 1C sont finalement assez diverses, les sujets sont extrêmement transverses. On peut tantôt faire des consultations juridiques tout à fait classiques,  donc répondre à des demandes extérieures ou intérieures, mais aussi intervenir dans la construction de projets informatiques en suivi de projet. Et puis parfois on va élaborer des textes réglementaires suivant une demande politique. Et puis même on intervient lors d'événements à l'extérieur, que ce soit avec des opérateurs économiques ou des acheteurs publics, mais aussi lors d'instances internationales, par exemple à la Commission européenne. »

Quelles sont les qualités requises ?

« Je pense que la principale qualité qu'il faut avoir c'est véritablement la curiosité naturelle qui s'étend au-delà du droit, puisqu'on va avoir à traiter des sujets extrêmement divers au titre desquels figurent par exemple l'informatique et les nouvelles technologies, puisque les sujets de dématérialisation sont intrinsèquement liés à ces thématiques. On va aussi avoir à traiter du politique :il faut alors avoir une compréhension de l'intention politique,puisqu'il va falloir la conjuguer avec les impératifs du terrain lors de la rédaction de textes. Ensuite, il faut une connaissance des langues étrangères, si possible, puisqu'on va être amené à interagir lors d'événements à l'étranger avec des États membres, des représentants d'États membres. Il faut donc pouvoir converser avec eux en langue anglaise. Et enfin, je dirais qu'il faut une certaine pédagogie, puisqu'il faut pouvoir expliquer les travaux sur lesquels on travaille lors d'événements extérieurs auprès d'opérateurs économiques et d'acheteurs publics, en vue d'expliquer les fiches techniques sur lesquelles nous travaillons, ou les textes que nous venons de publier, ou encore même les outils de dématérialisation qui viennent d'être mis à disposition. »

Pourquoi avoir rejoint la DAJ ?

« Pour moi, rejoindre la direction des Affaires juridiques de Bercy, c'était finalement une évidence, puisque je la considère comme la maison mère des juristes de la commande publique. Et en ce sens, en tant que juriste de la commande publique moi-même, j'avais pour souhait de la rejoindre après mon expérience dans le privé. C'est aussi l'opportunité pour moi de changer de paradigme, passer finalement d'impératifs économiques, de performances économiques qui sont ceux du privé, à quelque chose de plus gouverné par l'intérêt général et la chose publique. Et c'est ce que je retrouve ici, effectivement, à la direction des Affaires juridiques de Bercy. »

« Je suis Metin, je suis informaticien à la direction des Affaires juridiques de Bercy. Auparavant, je travaillais pour le ministère de la Culture et j'ai un DUT en maintenance informatique. »

En quoi consiste son métier ?

« C'est comme pour un plombier, l'informatique c'est une caisse à outils avec des outils standards, des outils collaboratifs, notamment pour le télétravail et des outils métiers.Mon rôle est d'accompagner mes collègues, on est environ 200, dans l'appropriation de ces outils. »

Quelles sont les qualités requises ?

« Mon métier est un métier support, il demande d'écouter son interlocuteur pour bien comprendre son problème et de trouver des solutions. Ça demande des qualités de pédagogie, de trouver des astuces et de parfois mener des enquêtes, un peu comme Sherlock Holmes, pour trouver la meilleure des solutions. »

Pourquoi avoir rejoint la DAJ ?

« Ce qui m'a plu, c'est que la DAJ est une structure à taille humaine. De plus, cela m'a permis de découvrir le monde juridique que je ne connaissais pas ou peu. J'avais des a priori d'un monde austère et finalement c'est un univers ouvert et sympathique. »

« Je m'appelle Auriane et je suis consultante à la direction des Affaires juridiques de Bercy depuis 4 ans et demi. Avant d'arriver à la DAJ, j'ai été assistante de justice dans un tribunal administratif et avant ça, j'ai obtenu un master en droit de l'Union européenne avant de me spécialiser en droit public français. »

En quoi consiste son métier ?

« Alors, je travaille dans un bureau spécialisé notamment dans le droit de l'énergie et le droit minier et j'y exerce deux missions principales. La première consiste à répondre à des consultations juridiques. Concrètement, les services du ministère de l'Économie ou d'autres ministères nous posent des questions sur des projets ou des textes afin de s'assurer de leur conformité juridique. Par exemple, récemment, j'ai travaillé sur la réforme du marché de l'électricité, sur les aides au développement des énergies renouvelables et sur la réforme du code minier. Ma seconde mission est de défendre l'État devant le juge administratif, toujours dans les matières du bureau. En pratique, je rédige des mémoires contentieuses, des requêtes d'appels ou des pourvois en cassation. Pour ces deux missions, la méthode est à peu près la même. D'abord, j'effectue toutes les recherches juridiques nécessaires. Ensuite, je construis et je rédige un projet de réponse ou de mémoire contentieux. Et pour terminer, je propose mon projet à ma hiérarchie, j'en discute avec elle et l'adapte si nécessaire. »

Quelles sont les qualités requises ?

« Ce métier demande d'être rigoureux, aussi bien pour assurer l'exhaustivité des recherches que pour proposer un raisonnement clair et bien argumenté. Je pense qu'il est aussi important d'être curieux pour bien comprendre les dossiers qui peuvent être techniques et complexes, avec parfois de forts enjeux politiques. Il faut aussi savoir être réactif pour travailler dans l'urgence quand c'est nécessaire, par exemple lorsqu'on est consulté par les cabinets ministériels. Et puis, il faut être ouvert à échanger sur son travail avec les autres membres de l'équipe. »

Pourquoi avoir rejoint la DAJ ?

« Après mon expérience en juridiction, j'ai rejoint la DAJ pour découvrir l'administration centrale tout en poursuivant une carrière juridique. Et j'y suis restée parce que d'abord, les dossiers sont très variés, souvent au cœur de l'actualité et permettent toujours d'apprendre de nouvelles choses, on ne s'ennuie pas. J'apprécie aussi la diversité des missions, qui permet d'alterner entre la consultation du conseil et du contentieux. Et je trouve aussi que les conditions de travail sont confortables et que la qualité des relations entre les consultants et avec la hiérarchie est excellente. »

« Je m'appelle Morgane, je suis consultante juridique à la direction des Affaires juridiques de Bercy depuis un an. Et avant ça, j'ai eu une expérience dans le secteur privé, dans un grand groupe dans l'énergie. Et voilà, j'ai rejoint la direction des Affaires juridiques juste après cette expérience. Et je suis titulaire d'un diplôme de droit de l'économie en spécialité commande publique. »

En quoi consiste son métier ?

« Alors en tant que consultante juridique au sein d'une direction qui est consacrée au droit de la commande publique, je m'occupe des questions autour de l'achat durable. Et plus particulièrement, je suis référente d'un plan, le plan national des achats durables, qui vise une meilleure intégration du développement durable dans la commande publique. Et à ce titre, je m'occupe au quotidien de développer des sortes d'indicateurs  qui permettent de suivre la prise en compte de ces considérations environnementales, sociales et économiques dans la commande publique. »

Quelles sont les qualités requises ?

« Alors je pense qu'il faut savoir faire preuve d'écoute, puisque dans le cadre du plan national des achats durables, on est amené à travailler avec un grand nombre de parties prenantes. Et il faut savoir recueillir leurs retours et bien sûr les prendre en compte. Et je dirais également faire preuve de pédagogie, puisque c'est aussi quelque part le rôle de la direction des Affaires juridiques de Bercy, que de traduire le droit en quelque sorte, en tout cas de le vulgariser auprès d'un certain nombre d'acteurs. Voilà, de savoir l'expliciter. »

Pourquoi avoir rejoint la DAJ ?

« Alors j'ai souhaité rejoindre la DAJ pour en apprendre davantage sur la commande publique, je pense, puisque c'est le domaine dans lequel je suis formée, et aussi parce que je savais qu'ici je retrouverais des profils experts en la matière. Une autre raison, ce serait la quête de sens, à mon avis, puisque c'est pas forcément quelque chose que j'ai trouvé dans mes précédents emplois. Aujourd'hui, je pense que le fait de travailler dans des politiques publiques, c'est plus concret pour moi, ça fait un peu plus de sens. Et enfin, je dirais que j'y trouve un bon équilibre entre ma vie privée et ma vie professionnelle. Donc aujourd'hui, je suis plutôt satisfaite à ces différents égards. »

« Je m'appelle Vincent, je suis consultant juridique au sein de la direction des Affaires juridiques de Bercy. Je suis rattaché au bureau du droit privé général et plus particulièrement à la cellule Charbonnages de France. Et avant de rejoindre la direction des Affaires juridiques, j'ai soutenu une thèse de doctorat  et exercé en qualité d'avocat d'affaires à Versailles puis à Paris. »

En quoi consiste son métier ?

« Alors au quotidien, mon métier consiste à défendre les intérêts de l'État à travers l'Agent judiciaire de l'État dans le cadre d'instances judiciaires et bien entendu avec l'appui constant de nos différents cabinets d'avocats. De manière synthétique, je traite principalement de deux types de contentieux. Il y a d'un côté les contentieux relatifs à la faute inexcusable de l'employeur  et de l'autre côté les contentieux relatifs aux dégâts miniers. Et pour donner un exemple très concret de dossier de faute inexcusable de l'employeur par exemple, il s'agit d'un dossier dans le cadre duquel on a un mineur qui souffre d'une pathologie qu'il considère être une maladie professionnelle. Il attaque donc l'Agent judiciaire de l'État pour obtenir une indemnisation. Et c'est à ce moment précis que j'interviens, dans le cadre à la fois de la rédaction et de l'échange de jeux de conclusions. »

Quelles sont les qualités requises ?

« Les qualités qui sont requises pour exercer ce métier sont à mon sens des qualités de juriste assez classiques, à savoir de bonnes connaissances juridiques en fonction des différents contentieux, mais également de la rigueur, de la méthode, de l'honnêteté et de la curiosité intellectuelle. Ce qui m'a frappé assez rapidement lorsque je suis entré en fonction à la direction des Affaires Juridiques, c'est l'autonomie et la confiance que m'ont accordées rapidement ma hiérarchie  dans le cadre de la gestion des dossiers de mon portefeuille. Et nos supérieurs restent toujours dans les parages, disponibles en cas de besoin, en cas de difficulté, et toujours aussi attentifs à des idées nouvelles, notamment des idées qui contribueraient à améliorer notre stratégie judiciaire. Et je dois dire que ce subtil équilibre entre responsabilisation d'un côté et encadrement de l'autre, me plaît particulièrement sur ce poste. »

Pourquoi avoir rejoint la DAJ ?

« Si j'ai souhaité intégrer la direction des Affaires Juridiques de Bercy, c'est que le poste de consultant juridique s'inscrivait dans la continuité de mon parcours. J'ai en effet démarré dans la vie active en qualité d'agent public lorsque je préparais mon doctorat de droit, et ce poste de consultant juridique me permettait de renouer à la fois avec ce statut d'agent public et de pratiquer également le droit au quotidien. Outre le prestige de travailler au service d'un ministère, pour moi, évoluer au sein de la fonction publique a vraiment du sens. Et s'ajoute à cela, de manière plus prosaïque ou terre à terre, un excellent équilibre, je trouve, entre la vie privée et la vie professionnelle au sein de la DAJ et de très bonnes conditions matérielles de travail. Et donc, c'est cet ensemble, ce tout, qui fait que mon expérience au sein de la DAJ est particulièrement épanouissante. »

« Je m'appelle Lucie et je suis consultante au bureau du droit européen à la DAJ de Bercy. J'ai une formation en droit public et en droit européen. J'ai travaillé pendant deux ans dans ce même bureau du droit européen, puis ensuite je suis partie rejoindre un cabinet d'avocats pendant deux ans. Et il y a trois mois, je suis revenue travailler à la DAJ, parce que je souhaitais retourner dans le secteur public et que j'avais beaucoup aimé ma première expérience. »

En quoi consiste son métier ?

« Donc je dirais qu'on a deux missions. La première, qui est la mission principale, c'est une mission de conseil. Donc on conseille les autres directions de Bercy, le cabinet, et parfois aussi les directions d'autres ministères sur la conformité de leurs projets au droit européen et le respect des procédures, notamment de notification de ces projets à la Commission européenne. Et la seconde mission qui est plus marginale, c'est d'intervenir en appui du ministère des Affaires étrangères sur les contentieux devant les juridictions européennes qui intéressent Bercy. Et donc à ce titre, j'ai eu la chance d'aller à la Cour de justice de l'Union européenne, accompagner un des agents du ministère des Affaires étrangères pour l'accompagner lors de l'audience et l'aider à répondre à certaines questions. Donc c'est vrai que c'était vraiment une expérience très enrichissante. »

Quelles sont les qualités requises ?

« Alors je dirais d'avoir de très bonnes qualités rédactionnelles parce que c'est un peu le cœur du métier, on rédige beaucoup, donc il faut aimer écrire, être clair et faire preuve de pédagogie en le faisant. Je dirais ensuite la rigueur dans l'analyse juridique et le goût de la recherche parce que c'est vrai que si la DAJ est saisie, ça veut dire que les questions qui sont soulevées sont complexes et donc nécessitent des recherches approfondies. Et enfin je dirais la curiosité, parce que c'est ce qui fait un peu aussi l'intérêt de travailler ici, c'est qu'on travaille sur des sujets extrêmement variés, transversaux, donc on peut passer de l'électricité au télécom, à l'alimentation, à l'environnement et donc à chaque fois il faut pouvoir s'adapter et se plonger dans ces nouveaux secteurs.

Pourquoi avoir rejoint la DAJ ?

« Alors j'ai choisi de rejoindre la DAJ de Bercy et d'y retourner pour la diversité des sujets et le fait que ce soit des sujets à fort enjeu et vraiment au cœur de l'actualité. J'ai par exemple pu travailler lors de la crise sanitaire sur le plan de relance au niveau européen et là je travaille actuellement sur la réforme du marché de l'électricité par exemple. Et puis aussi parce que la DAJ est un lieu de travail extrêmement bienveillant, très convivial où les gens sont toujours à l'écoute, solidaires. Il y a plein de choses qui sont organisées, récemment un tournoi de baby-foot et donc voilà c'est un peu une grande famille et c'est pour ça que j'ai souhaité notamment y revenir. »

« Je m'appelle Hugo, je suis chargé de mission en stratégie marketing au sein de la mission d'Appui au patrimoine immatériel de l'État de la DAJ. J'ai une formation en sciences humaines et en marketing et avant ça je faisais du planning stratégique en agence de communication et relations presse. »

En quoi consiste son métier ?

« Alors j'accompagne les services de l'État dans la valorisation de leurs actifs immatériels. Ce qu'on entend par actifs immatériels c'est par exemple les innovations, les brevets, les marques, etc. Donc je fais du conseil en stratégie de marque et en marketing et on accompagne du coup nos commanditaires de l'amont à l'aval, donc de l'idée au dépôt de marque. »

Quelles sont les qualités requises ?

« Je pense qu'il y a deux grandes qualités pour exercer ce que je fais, l'esprit d'analyse et le sens de l'écoute, auxquels on pourrait ajouter la pédagogie. C'est très important pour nous de bien comprendre les enjeux et les problématiques auxquelles sont confrontés nos commanditaires et ensuite de pouvoir les placer dans un contexte et surtout leur apporter une réponse qui est personnalisée ou unique. »

Pourquoi avoir rejoint la DAJ ?

« Alors j'ai choisi de rejoindre la mission APIE de la DAJ parce que ça me permet de faire ce que je sais faire pour l'intérêt général et non pour des intérêts privés, que les problématiques auxquelles sont confrontées nos commanditaires sont très stimulantes, complexes et surtout uniques aux services publics. Et puis enfin l'environnement, le fait de pouvoir travailler avec des expertises croisées juridiques et marketing, c'est quelque chose d'extrêmement enrichissant et ça me plaît beaucoup. »

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