Rapport au ministre des Solidarités et de la santé et au ministre de l'Économie et des Finances.
Consulter le rapport (PDF - 2.8Mo).
Auteurs :
- Christophe TARDIEU - (IGF).
- Philippe SCHIL - (CGE).
Rapport à Monsieur le ministre de l’Action et des Comptes publics et à Monsieur le secrétaire d’Etat chargé du numérique
Cette mission visait à faciliter l’échange de compétences pour la réalisation de projets numériques de l’Etat.
La mission propose d’expérimenter un processus d’échange de compétences entre services, dont le cahier des charges est détaillé dans le rapport. Associant des DSI de ministères volontaires, cette expérimentation s’appuierait sur une plateforme de mise en relation, pilotée par un comité animé par la DINUM, supervisée par un référent « manager des talents ». Les échanges devraient être valorisés pour les agents participants, par une forme de reconnaissance professionnelle, ainsi que pour les services, par un système d’unités de compte (droits de tirage) enregistrant les contributions et permettant les compensations. L’expérimentation doit permettre de tester toutes les conditions de réussite d’un passage à l’échelle, pour atteindre un volume significatif d’échanges. Le processus mériterait également d’être testé en interne dans certains ministères ou directions, afin de tester les éventuelles difficultés RH en faisant abstraction des aspects budgétaires.
Par ailleurs, la mission a constaté que les tensions sur les métiers du numérique sont sensiblement les mêmes dans le public et dans le privé. Pour y répondre, des entreprises ont mis en place des modes d’affectation des ressources humaines sur des projets dont l’administration pourrait s’inspirer : pôles de compétence, réseaux d’experts, appel au travail indépendant. Ces pistes répondent aux aspirations des jeunes générations, pour plus d’autonomie et de diversité de carrière. Comme elles sortent du cadre strict de la lettre de mission, elles sont simplement esquissées dans le rapport.
Consulter le rapport (PDF - 1.29 Mo).
Auteurs :
- Philippe LOUVIAU - CGE.
- Jacques SERRIS - CGE.
Rapport à Monsieur le Vice-président du Conseil général de l'Économie.
Au titre de ses travaux d’approfondissement, le CGE a analysé en 2019 l’impact énergétique du numérique en France. L’étude repose sur des études mondiales, sur des analyses (EDF, ADEME) et sur des statistiques de ventes d’équipements en France.Côté usage, malgré des prévisions mondiales à la hausse, la mission constate qu’en France l’impact des TIC (de 7 à 8% de la consommation électrique nationale) est en légère baisse par rapport à une étude précédente du Conseil de 2008 : la meilleure efficacité énergétique des équipements compense l’augmentation de la consommation des réseaux et des datacenters. Sur les émissions de CO2, l’impact usage (3 Mt) reste nettement inférieur à l’impact lié à la production des équipements (8 Mt) en raison de l’électricité très décarbonée de la France.Pour favoriser des usages plus sobres du numérique, la mission recommande :
- une sensibilisation des utilisateurs afin de les détourner de certains usages énergivores non indispensables et pour allonger la durée de conservation des équipements ;
- une meilleure conception des matériels et des logiciels en vue d’une meilleure réparabilité ;
- un suivi plus régulier de l’impact du numérique ;
- une exemplarité de l’Etat notamment par la commande publique.
Consulter le rapport (PDF 3.89Mo).
Auteurs :
- Mireille CAMPANA - CGE.
- Jean CUEUGNIET - CGE.
- Michel SCHMITT - CGE.
- Cédric SIBEN - CGE.
Le 27 novembre 2019, en présence de Cédric O, secrétaire d’État chargé du numérique, Gérard Lallement, membre du Conseil général de l’économie (CGE), Maya Bacache, membre du collège de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et Pierre-Louis Rolle, Directeur de la Mission Société Numérique, ont présenté le 19ème baromètre du numérique.
Cette étude de référence a été réalisée en juin-juillet 2019 par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) par des entretiens en face-à-face, auprès de 2259 personnes de 12 ans et plus. Les enseignements de cette enquête sont riches, les principaux faits marquants sont les suivants.
L’usage d’internet s’est généralisé dans la population, mais, pour la première fois, la proportion d’internautes marque le pas (88% en 2019 contre 89% en 2018), ainsi que l’utilisation quotidienne d’internet (78% contre 80% en 2018).
Les usages installés, comme les réseaux sociaux (60% contre 59% en 2017 et 2018) et les achats en ligne (62% contre 61% en 2017 et en 2018), marquent également le pas. La majorité de la population juge positivement l’impact du numérique, aussi bien sur sa vie personnelle (63% contre 17% d’opinions négatives), que professionnelle (51% contre 11% d’opinions négatives).
Enfin, avoir accès à internet est perçu comme un facteur important d’intégration dans la société par 68% de la population (54% en 2009). A l’inverse, 31% de la population estime que ce n’est pas important pour se sentir intégré (46% en 2009).
- Baromètre du numérique 2019 - (PDF -6.62 Mo).
- Présentation - (PPTX - 8.88 Mo).
- Dossier de presse - (PDF - 24.81Mo).
- Infographie 1 - PDF(1.27 Mo) - Infographie 2 - (PDF - 1.21 Mo).
- Toutes les données depuis 2007 sur data.gouv.fr.
Rapport de la section Sécurité et risques du CGE.
Synthèse et recommandations du thème de l'année 2019 :
Les ondes non ionisantes électromagnétiques et acoustiques (ONIEA) présentent différents types d’interactions avec les organismes vivants, que ces derniers les produisent, les utilisent ou y soient exposés.
Ces interactions font l’objet d’un intérêt scientifique international récemment renouvelé, avec des découvertes parfois étonnantes. Elles sont sources de ruptures et d’innovations potentielles, majoritairement issues de recherches publiques et transdisciplinaires, dans les domaines médicaux, industriels, informationnels et agricoles, voire de défense, sur lesquels certains pays ou acteurs sont particulièrement présents.
Ce rapport exploratoire, principalement fondé sur des publications et des entretiens scientifiques, résume les modes d’action et les usages connus des ONIEA dans ces secteurs, ainsi que des résultats récents. Il propose 6 ensembles de recommandations pour un développement responsable des potentialités des ONIEA.
Consulter le rapport (PDF - 1,86 Mo).
Auteurs :
- Dominique DRON - CGE.
- Ilarion PAVEL - CGE.
- Yves MAGNE - CGE.
Rapport à Monsieur le ministre d’État, ministre de la Transition écologique et Solidaire.
Cette mission, menée conjointement par le CGE et le CGEDD à la demande du ministre d'Etat, ministre de la transition écologique et solidaire, a estimé sur les vingt prochaines années les flux des différents matériaux constitutifs des parcs éoliens, en s'appuyant sur un rapport de l'ADEME de 2015. Ces flux ne deviennent significatifs qu'à partir de 2025 et passent par un maximum en 2030. Environ 95% de la masse des éoliennes est constituée d'acier et de béton pour lesquels des filières de recyclage existent. Des opérations de repowering au bout de quinze ans peuvent générer des flux de déchets plus importants que prévu dans les années à venir. Le repowering est favorable au développement de l'énergie éolienne et à la prévention des risques, et ne doit pas être " bridé " selon la mission. Pour rendre le recyclage plus économique, la mission recommande d'augmenter la valeur du cautionnement au-delà des 50 k€, en tenant compte de la masse de l'aérogénérateur.
Le traitement des matériaux composites des pales d'éoliennes pose un défi particulier. L'équilibre économique de l'incinération n'est pas garantie à l'avenir et la valorisation matière ne semble viable que pour les composites en fibres de carbone, dont l'usage est encore limité. Le remplacement des résines thermodurcissables actuelles par une résine thermoplastique peut être une solution à terme. Pour l'encourager, la mission propose que les futurs appels d'offre de la CRE comportent un critère de recyclabilité des pales. Bien que seuls 3% du parc éolien terrestre installé comportent des aimants permanents, les enjeux des terres rares qu'ils contiennent peuvent paraître préoccupants. Deux voies doivent être examinées en priorité : des génératrices synchrones sans aimant à terres rares, la réutilisation directe des aimants permanents, après régénération de l'alliage. La mission recommande de cibler le financement public (ANR, ADEME, PIA…) sur les sujets cités plus haut.
Consulter le rapport (PDF - 3,4 Mo).
Auteurs :
- Sylvie ALEXANDRE - Ingénieure générale des ponts des eaux et des forêts.
- Philippe FOLLENFANT - Ingénieur général des mines.
- Benoît LEGAIT - CGE.
Rapport au ministre de la Transition écologique et solidaire et au ministre de l'Économie et des Finances.
Cette mission complémentaire relative à l’avenir de la filière à responsabilité élargie des producteurs (REP) de gestion des déchets de textiles, linge de maison et chaussures (TLC) fait suite à un précédent rapport finalisé en juillet 2018.
Cette mission complémentaire devait proposer des scénarios de réforme de la filière REP de gestion des TLC vers des modèles plus ou moins opérationnels, dans la perspective d'atteindre des objectifs d'économie circulaire ambitieux.
Trois scénarios ont été étudiés :
Scénario n° 1 : renforcement de la communication vis-à-vis du grand public, dans le prolongement des recommandations du rapport de juillet 2018, afin de développer fortement la collecte ;
Scénario n° 2 : la transformation du dispositif en un système de REP de nature opérationnelle dans lequel l’éco-organisme aurait la responsabilité opérationnelle de l’ensemble du dispositif de traitement, à l’image d’ESR (Eco-Systèmes / Récylum) ;
Scénario n° 3 : la mise en place d’un système mi-financier mi-opérationnel, comme il existe pour les emballages (CITEO), dans lequel la collecte et un premier niveau de tri seraient assurés dans des conditions voisines de celles actuellement en vigueur, ainsi que sur un dispositif de « sur-tri », reposant sur des centres permettant d’atteindre un recyclage plus élaboré.
La mission recommande de commencer par s’appuyer sur les acquis du scénario de la filière REP TLC (scénario n° 1), qui a permis un développement constant de la collecte. Une forte évolution de la communication sur ce dispositif, mise en cohérence avec ce qui est fait dans les autres filières REP, devrait donner à court terme un nouvel élan à la collecte des déchets de TLC.
En parallèle, les travaux sur le « recyclage matière » devraient permettre, à terme de quelques années, de faire évoluer de manière significative les débouchés de ce recyclage. Un complément au dispositif de la filière REP TLC permettrait alors l’ajout d’un « sur-tri » en aval du tri actuel, contribuant à l’accroissement du taux de valorisation des déchets de TLC. Ce « sur-tri » serait opérationnellement piloté par l’éco-organisme (scénario n° 3).
Consulter le rapport (PDF - 1.32Mo).
Auteurs :
- Philippe LOUVIAU - CGE.
- Matthias de JOUVENEL - CGE.
- Yvan AUJOLLET - CGEDD.
- Henri LEGRAND - CGEDD.
Rapport au ministre de l'Économie et des Finances.
Consulter le rapport (PDF - 12Mo).
Complémentaire de septembre 2019 (PDF - 1.5Mo).
Auteurs :
- Anne-Laure CATTELOT - Députée.
- Jean-Louis SIKORAV - CGE.
- Ghislain BROCART - CGE.
- Julien DUBERTRET - IGF.
- François-Xavier BOELL - IGF.
- Bruno GRANDJEAN - REDEX.
- Jean-Pierre TOLO - SIS.
Rapport au ministre de la Transition écologique et solidaire, au ministre de l'Économie et des Finances et au ministre de l'Agriculture et de l'alimentation.
Dans le cadre de la programmation pour la période 2013-2018 des audits de la mise en œuvre à l’échelle régionale de la politique de prévention des risques naturels et technologiques , un tel audit a été réalisé dans la région Hauts de France durant le dernier trimestre de 2018.
Il ressort de cette mission que la DREAL assure de manière efficace la mise en œuvre des instructions données par les services centraux de l’État. Elle doit toutefois aller jusqu'au bout de la logique de fusion des régions, notamment en élaborant une véritable stratégie régionale d’ensemble fixant les priorités d'action en fonction des enjeux, en particulier pour le domaine de la prévention des risques.
Le transfert de la compétence au titre de la GEMAPI s’opère correctement, avec un bon accompagnement des services locaux de l’État. Ces derniers doivent toutefois demeurer vigilants, pour inciter (en les accompagnant) les collectivités locales à régler trois problèmes :
- Créer un vaste EPTB (établissement public territorial de bassin) « littoral » qui prenne en compte la solidarité entre la zone littorale et le secteur continental ;
- Parvenir assez rapidement à des EPTB moins opérationnels et davantage tournés vers la coordination ;
- Mieux prendre en compte la problématique du ruissellement et de l'érosion des sols.
Le risque lié aux cavités souterraines engage la responsabilité des collectivités concernées qui comptent beaucoup sur l'expertise du MTES (RST). L’État doit faire l'effort de clarifier le rôle de ses services dans ce domaine et d'élargir l'expérience issue de la démarche PAPRICA à d'autres collectivités.
S'agissant de l’autorisation environnementale (unique) pour les ICPE, les échanges avec la DGPR lors de la préparation de la mission ont conduit la mission à se focaliser sur les projets éoliens. L’ampleur du sujet et le temps nécessaire pour l’examiner n’ont pas permis à la mission de se pencher sur l’instruction des dossiers ICPE, autres qu’éoliens. L’importance de ceux-ci dans les Hauts-de-France mériterait une mission spécifique.
Quant au risque de l'après-mines, bien que l’occurrence de l'aléa soit considérée faible, l’existence d’un incident récent conduit à mettre en première priorité la recherche sur la base, si possible, de la mise en œuvre d’une stratégie de détection précise, des têtes de puits dites « localisées » (c’est-à-dire dont l’existence est connue, mais dont l’emplacement n’est localisé que de manière approximative).
Enfin, la thématique du bruit se doit de dépasser le seul cas des infrastructures de transport, en rappelant les enjeux de santé et les risques d'une dilution des responsabilités entre les acteurs concernés.
Consulter le rapport (PDF - 3.21 Mo).
Auteurs :
- Brigitte ARNOULD - CGEDD.
- Jean-François LANDEL - CGEDD.
- Serge CATOIRE - CGE.
- Christian DEMOLIS (coordonnateur) - CGAAER.
Rapport au ministre de la Transition écologique et solidaire, au ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation et au ministre de l'Économie et des Finances.
En décembre 2016, l’audit initial de la mise en œuvre de la politique de prévention des risques naturels et technologiques en région Corse avait formulé 13 recommandations à l’attention des services. Dans le présent rapport, la mission estime que 9 d’entre elles (n° 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 et 12) ont été appliquées. En revanche, elle considère que les recommandations n°2 et n°11 doivent faire l’objet d’efforts complémentaires.
Ainsi, concernant la survenance d’un « grand incendie » sur l’île (n°2), si un travail important a indéniablement été réalisé dans le cadre de la prévention, il reste cependant à en exploiter les fruits ainsi que les retours d’expérience recueillis lors des incendies de 2017. L’objectif est en effet de mener à bien les exercices programmés pour la période 2019-2020 et d’améliorer la coordination entre les différents intervenants lors d’opérations de mises en sécurité et d’évacuation des populations.
S’agissant de la collecte des huiles usagées (n°11), la DREAL indique que, depuis la fin de la gratuité, cette collecte ne semble pas soulever de problème localement. La mission invite toutefois les services à mettre en place un plan de contrôle de l’effectivité de cette collecte.
Enfin, pour ce qui concerne les recommandations n°9 et n°13, la mission propose leur maintien. La recherche d’un site de stockage pour les déchets inertes n’a en effet pas encore aboutie (n°9). Par ailleurs, la répartition des rôles entre les services en situation de crise est toujours en cours de définition (n°13).
Consulter le rapport (PDF - 2,29 Mo).
Auteurs :
- Didier PILLET - CGE.
- Roland RENOULT - CGAAER.
- Michel SAILLARD - CGEDD.
Rapport de la section Technologies et société du CGE
Depuis le 25 mai 2018, le règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) détermine et harmonise, à l’échelle européenne, les contours de la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel. En analysant des expériences d’entreprises de tailles variées, dans deux secteurs très réglementés, la finance et la santé, le Conseil général de l’économie (CGE) a formulé des recommandations visant à ce que les entreprises françaises tirent le meilleur profit du RGPD. Ces dernières semblent en effet souvent réticentes à entrer dans la logique introduite par le RGPD qui offre une plus grande flexibilité, mais avec des responsabilités et des sanctions accrues.
Les entretiens menés par le CGE font apparaître que les pleins bénéfices du nouveau règlement supposent une clarification, par la voie du droit souple (« soft law ») et par la mise en œuvre du mécanisme de cohérence prévu par le règlement, de notions ou de principes parfois ambigus, susceptibles d’interprétations diverses au sein de l’Union européenne. Il conviendrait par exemple de clarifier dans quelle mesure l’intérêt légitime d’une entreprise justifie, dans une phase de recherche et développement, qu’elle procède de son propre chef à des traitements de données personnelles à des fins d’amélioration de son offre.
Plusieurs recommandations sectorielles sont également proposées, telles qu’une meilleure articulation entre le droit européen et le droit national à l’égard des données de santé ou une levée du secret entre l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et la CNIL. De façon plus générale, les actions de sensibilisation au RGPD constituent un levier opportun pour promouvoir la cybersécurité.
Consulter le rapport (PDF- 2,21 Mo).
Auteurs :
- Benoit LEGAIT - CGE.
- Philippe LOUVIAU - CGE.
- Robert PICARD - CGE.
- Rémi STEINER - CGE.
- Maurice SPORTICHE - CGE.
- Rémi LEFEBVRE - CGE.
Rapport au ministre de l' Économie et des Finances.
La politique de la concurrence de l’Union européenne (UE), mise en œuvre de manière plus stricte que dans les pays tiers et plus contraignante en matière d’aides d’État, appelle des évolutions.
Pour mieux intégrer les intérêts de l’UE dans les décisions de concurrence et en tenant compte des difficultés juridique et politique à faire aboutir des solutions « de rupture », la mission préconise un approfondissement des critères d’analyse à droit primaire constant.
La mission suggère de privilégier, au moins dans l’immédiat, une série d’améliorations des procédures et des instruments actuels, à droits primaire et secondaire constants, et un élargissement du champ de l’analyse de la DG COMP, notamment en rénovant les lignes directrices et communications prises en application du règlement 139/2004 relatif au contrôle des concentrations. Ces six propositions visent à :
- mieux tenir compte de l’arrivée potentielle sur le marché intérieur de concurrents extra-européens notamment lorsqu’ils bénéficient de subventions ;
- s’appuyer sur les autres directions générales voire sur des personnalités indépendantes pour enrichir l’analyse de la DG COMP, améliorer la collégialité, la prise en compte des gains d’efficience ou l’élaboration des remèdes.
En matière de numérique, la mission préconise une supervision des acteurs « systémiques » par un comité ad hoc associant des agents de la DG CONNECT de la DG GROW, de la DG HOME et de la DG COMP et doté de pouvoirs d’investigation et d’instruction. Elle recommande également d’instaurer un examen ex post des concentrations pour lesquelles le ratio de la valeur de la transaction au chiffre d’affaires de l’entreprise achetée suggère un enjeu concurrentiel et de répondre plus rapidement aux défis posés par le numérique en recourant à des mesures conservatoires et en faisant monter en compétences la DG COMP sur ces enjeux techniques.
Enfin, pour que l’Europe se donne les moyens d’une puissance industrielle nécessaire à sa souveraineté, il est indispensable que l’UE apporte une réponse commune et d’ampleur. Elle consiste notamment dans le développement de structures de financements en faveur des entreprises innovantes ainsi qu’en une meilleure coordination et un accroissement des financements publics européens dans la recherche et l’innovation. Sur ce dernier point, la mission suggère par conséquent suggère de revoir drastiquement le contrôle des aides à la R&D et à l’innovation (RDI) afin que la mise en œuvre des aides en la matière puisse se faire, de manière aussi systématique que possible, sans passer par une phase de validation communautaire. A minima, des améliorations sont nécessaires pour raccourcir les délais d’examen de ces aides et développer les projets importants d'intérêt européen commun (PIIEC), notamment en donnant un rôle de coordination à la Commission dans le but de faire aboutir des initiatives ambitieuses au service des intérêts européens.
Consulter le rapport en version française (PDF - 3Mo).
Consulter le rapport en version anglaise .
Auteurs :
- Serge CATOIRE - CGE.
- Hervé MARITON - CGE.
- Anne PERROT- IGF.
- Victor BLONDE - IGF.
- Axel ROPARS - IGF.
Rapport au ministre de l'Économie et des Finances.
Consulter le rapport (PDF - 1,36 Mo) et annexes 1 et 2.
Auteurs :
- Nathalie HOMOBONO - CGE.
- Denis VIGNOLLES - CGEFI.
Rapport de la section Innovation, compétitivité, et modernisation du CGE.
L’objet du rapport est de dresser des pistes de solutions pour le stockage stationnaire d’électricité dans le système électrique de demain en France, afin notamment de pallier l’intermittence de formes de production non pilotables dans le cadre de scénarios ambitieux de déploiement de ces dernières. L’analyse aboutit aux constats suivants :
En termes de retombées industrielles en France, le stockage d’électricité présente de réelles opportunités pour la production d’équipements (batteries, connectique, smartgrids, etc.) et pour l’offre de services liés aux réseaux d’électricité. A cet effet, il convient d’engager des actions collectives de recherche, d’organisation de la filière et in fine de création d’activités sur le territoire national, alliées au déploiement d’unités de production de batteries pour véhicule électrique ou pour usage stationnaire.
En l’état actuel des technologies, il subsiste une impasse économique majeure du stockage stationnaire qui aurait une place substantielle dans le système électrique français, en raison du besoin massif de stockage intersaisonnier et des profils de variabilité des énergies solaires et éoliennes.
Il convient d’associer à la fonction de stockage d’électricité d’autres usages que la seule fonction d’équilibrage de l’offre et de la demande, y compris en lien avec des services de mobilité tels que le véhicule électrique, et il faut viser une baisse des coûts d’investissement compatibles avec l’enjeu du stockage saisonnier.
Consulter le rapport (PDF - 3,09 Mo).
Auteurs :
- Richard LAVERGNE - CGE.
- Ilarion PAVEL- CGE.
- avec l’appui de Ivan FAUCHEUX - CGE.
Rapport au ministre de la Transition écologique et solidaire, au ministre de l Économie et des Finances.
L’audit portait sur l’application de la politique nationale de prévention des risques naturels et technologiques dans la région Bretagne. Des travaux conduits, il ressort que le management et le pilotage global des thèmes audités sont marqués par une présence importante de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). La DREAL anime de nombreux réseaux thématiques, en interne et avec les préfectures, les Directions départementales des territoires et de la mer (DDTM) et les directions départementales de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP).
La mission estime que la mise en œuvre de la politique de prévention des risques naturels et technologiques, pour les domaines qu’elle a examinés, est plutôt bien maîtrisée. Elle ne présente pas de point de faiblesse jugé critique.
Consulter le rapport (PDF - 3,91 Mo).
Auteurs :
- Alain DORISON - CGE.
- Carole CASTROT - CGEDD.
- Edmond GRASZK - CGEDD.
- Christian DEMOLIS - CGAAER.
Rapport établi à la demande du Premier ministre par Xavier MOSQUET et Patrick PELATA avec la participation de Paul BOUGON.
L’industrie automobile a joué un rôle de premier plan dans le développement industriel et économique de la France ; la filière dans son ensemble représente aujourd’hui plus de 140 000 entreprises et 800 000 salariés en France. Cette industrie, largement mondialisée, va connaître dans les années à venir des transformations profondes, liées à la transition vers des véhicules plus propres, au développement de véhicules autonomes et connectés et à l’émergence de nouvelles offres de mobilité.
Dans ce contexte, le Premier ministre a confié à Xavier Mosquet, Senior Partner et Managing Director au BCG, et à Patrick Pélata, ancien directeur général délégué de Renault, une mission visant à définir les mesures permettant de toujours mieux positionner la France comme territoire d’excellence pour l’industrie automobile et les services associés.
Le présent rapport, auquel le CGE a apporté un appui, s’appuie sur les entretiens menés auprès de décideurs de l’industrie automobile en France et à l’étranger.
Consulter le rapport (PDF - 3Mo).
Auteurs :
- Xavier MOSQUET - CGE.
- Patrick PELATA - CGE.
- Paul BOUGON - CGE.
- Maxime HUNAULT - Boston Consulting Group.
- Cécile TROMPE - Boston Consulting Group.
Rapport au ministre de l'Économie et des Finances.
Le secteur des dispositifs médicaux est le secteur le plus dynamique des industries de santé avec une croissance de 4 % par an et 85 00 emplois en France contre 99 000 pour le médicament. Cependant, il est très éclaté : 1300 entreprises dont 92 % de PME qui mobilisent une très grande diversité de technologies et de métiers. Par ailleurs, des contraintes réglementaires plus exigeantes et en constante évolution fragilisent ce secteur. Il est ainsi plus vulnérable et peu lisible, malgré son poids économique. Ce secteur est également fortement impacté par le numérique. Les dispositifs deviennent communicants et permettent de prendre en compte l’expérience du patient et de le faire participer à l’offre de soins.
En vue de pouvoir déboucher rapidement sur des actions opérationnelles au service de la filière et de sa compétitivité, le rapport analyse les force et les faiblesses du secteur, les opportunités qu’il porte mais également les menaces qui pèsent sur lui., Afin d’organiser ce secteur et de lui donner les moyens de relever les nouveaux défis qui l’attendent, quatre actions « structurantes » issues des recommandations sont proposées. Elles visent à :
- Un langage commun sur la maturation des projets, leur valeur économique et les expertises utiles ;
- Des plateformes numériques collaboratives en réseau ;
- Une organisation et un partage des données issues des dispositifs pour suivre leur efficacité et les incidents ;
- Une mutualisation des outils de préfiguration industrielle.
Consulter le rapport (PDF - ) et annexe (PDF - 4 Mo).
Auteurs :
- Robert PICARD - CGE.
- Jean-Yves FAGON - Professeur des universités , Praticien hospitalier.
- Vincent DIEBOLT - Directeur de F-CRIN, Directeur d’hôpital.
- Claire OGET-GENDRE - Économiste en gestion de la santé.
Rapport à Monsieur le Ministre de l’Action et des Comptes publics, Monsieur le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances et du ministre de l’Action et des Comptes publics, chargé du Numérique et Monsieur le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics.
Consulter le rapport (PDF -1.5Mo).
Auteurs :
Romuald GILET- CGEFI.
Philippe DEBROSSE- IGA.
Pierre BOURGEOIS- IGA.
Mario CASTELLAZZI- CGE.
Jean CUEUGNIET- CGE.
Rapport au ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, au ministre de l'Économie et des Finances.
Consulter le rapport (PDF - 1.23 Mo).
Auteurs :
- Philippe LOUVIAU - CGE.
- Matthias de JOUVENEL - CGE.
- Yvan AUJOLLET - CGEDD.
- Henri LEGRAND - CGEDD.