Témoignage : Musée Guimet - un rendez-vous à l'APIE pour prendre soin de son mécénat

Au musée Guimet, la valorisation du patrimoine immatériel est un accompagnement que le juriste propose à ses collègues en complément de conseils plus classiques sur les marchés et les contrats.

Au printemps, notre nouvelle chargée de mécénat se demandait comment valoriser les contreparties immatérielles, c’est-à-dire estimer la visibilité que le musée offre à ses mécènes quand, par exemple, il fait figurer leur nom ou leur logo sur les affiches des expositions qu’ils soutiennent.

Malgré la tradition du mécénat dans le secteur culturel et les documents de la mission du mécénat du ministère de la culture, j’avais encore des interrogations.

Au même moment, l’APIE organisait un atelier sur le thème « Conduire des actions d’intérêt général à l’aide de financement privés : mécénat, fondations, fonds de dotation, parrainage ». Lors de cet atelier, la responsable de la mission mécénat de la ville de Reims, invitée par l’APIE à témoigner de son expérience, avait notamment expliqué qu’elle travaillait à une manière de barème, y compris pour les contreparties immatérielles.

Cette idée de barème semblait répondre à la question de ma collègue. Je lui ai proposé de consulter l’APIE pour approfondir la réflexion, notre administrateur général a envoyé une lettre au directeur de l’APIE pour faire connaître nos préoccupations, puis ma collègue et moi avons rencontré nos homologues de l’APIE pour une première réunion avec elles crayon à la main.

Ma collègue peut désormais revenir vers notre direction pour lui proposer un barème dont la maquette a été conçue par l’APIE, proche dans son esprit d’un barème existant déjà au musée du quai Branly mais adapté à l’importance du mécénat au musée Guimet et à ses besoins.

Etienne Busson, chargé de misssion pour les questions juridiques