La French Tech est le nom de l’écosystème des startups françaises. Elle a été lancée par le ministère délégué de l’Économie numérique en novembre 2013, avec l’idée d’avoir une marque qui fédère une communauté d’acteurs qui n’étaient alors pas (re)connus : entrepreneurs de startups, développeurs, ingénieurs, designers, incubateurs, accélérateurs de startups, etc.
L’emblème du coq rouge avait été choisi d’une part pour le symbole de la France mais aussi pour son côté décalé, qui ne se prend pas au sérieux, qui sied bien à l’univers des startups. Cette marque a été adoptée très vite et très largement, le choix avait été fait d’en faire une marque ouverte que chacun pouvait s’approprier et revendiquer.
Victime de son succès en quelque sorte, la problématique qui s’est posée un an après était de garder la lisibilité de cette marque sur la thématique des startups et non dans un sens plus large d’innovation, de numérique ou encore de technologie.
C’est à ce moment-là que nous avons fait appel à l’APIE pour passer d’une marque ouverte à une marque collective encadrée avec une charte plus étoffée, structurante, reprenant les différents cas de figure qui s’étaient présentés selon que l’on était un écosystème labellisé French Tech, une startup, un partenaire fondateur, etc. Nous avons abouti à deux chartes différenciées avec un tronc commun : l’une plus « permissive » pour les startups, avec des outils de communication, l’autre plus structurante dans des contextes institutionnels ou partenariaux.
Marie Gallas-Amblard, directrice de la communication de la mission French Tech