Une démarche RSE structurée et exigeante
L’ APE a actualisé, début 2021, une Charte de responsabilité sociale, sociétale et environnementale (RSE) des entreprises du portefeuille. Celle-ci fixe les priorités de l’État actionnaire articulées autour de quatre axes :
- INTÉGRER PLEINEMENT LES ENJEUX RSE DANS LA STRATÉGIE DES ENTREPRISES et dans la raison d’être, prendre en compte ces enjeux dans les décisions stratégiques et mettre en place une gouvernance adaptée à cette fin ;
- S’ASSURER DE LA TRANSITION VERS UNE ÉCONOMIE BAS CARBONE et limiter les impacts de l’activité de l’entreprise sur l’environnement : réduire les émissions de CO2, les déchets, favoriser l’économie circulaire, préserver la biodiversité ;
- AGIR EN EMPLOYEUR RESPONSABLE promouvoir la diversité et l’inclusion,n’accepter aucune discrimination ; cultiver le dialogue social ; favoriser l’employabilité des collaborateurs ; faire de la santé, de la sécurité et du bien-être au travail une priorité ;
- GÉNÉRER UN IMPACT SOCIÉTAL POSITIF contribuer au développement local, déployer une politique d’achats responsables, favoriser les initiatives d’utilité sociale lorsqu’elles sont liées aux métiers et à la stratégie de l’entreprise.
Charte RSE - Etat actionnaire
Un dialogue actionnarial volontariste
L’État actionnaire encourage la prise en compte des enjeux RSE par les entreprises du portefeuille par le biais de ses représentants au sein des organes de gouvernance. L’APE incite les entreprises à se doter d’engagements clairs, déclinés dans une feuille de route RSE ambitieuse et suivie par les instances de gouvernance de l’entreprise, ainsi qu’à inclure, pour les cadres dirigeants et les non dirigeants, des critères extra-financiers de rémunération.
Participer à la lutte contre le changement climatique
Après avoir fait un état des lieux des émissions de gaz à effet de serre et de la politique climatique des entreprises de son portefeuille, L’APE a défini les grandes orientations à suivre par les entreprises du portefeuille afin de respecter les objectifs de l’Accord de Paris :
- mesurer leur impact carbone direct et indirect (bilan des GES scopes 1 et 2, puis scope 3);
- se fixer des objectifs de réduction de leurs émissions pour les émetteurs les plus significatifs, en s’assurant du caractère ambitieux de ces objectifs et de leur alignement avec l’Accord de Paris ;
- définir un plan d’action pour atteindre ces objectifs ;
- présenter annuellement en gouvernance ce bilan carbone, l’atteinte des objectifs et le plan mis en oeuvre.