Les membres du HCSF

Les membres de droit

Bruno Le Maire est ministre de l'Économie et des Finances depuis mai 2017.

Ancien élève de l’École normale supérieure (ENS ULM) et de l’École nationale d’administration (ENA), Bruno Le Maire a été successivement Secrétaire d’État aux Affaires Européennes (2008-2009) et Ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire (2009 – 2012).

François Villeroy de Galhau est gouverneur la Banque de France depuis le 1er novembre 2015.

Il est également président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, de l'Observatoire de la sécurité des cartes de paiement, du conseil de surveillance de l'Institut d'émission des départements d'Outre-Mer (IEDOM) et du conseil de surveillance de l'Institut d'émission d'Outre-Mer (IEOM). Il est membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), du conseil d'administration de la Banque des règlements internationaux (BRI) et gouverneur suppléant du Fonds monétaire international (FMI).

Le gouverneur de la Banque de France est en charge de la stabilité monétaire et financière de l’économie française, du bon fonctionnement des systèmes de paiement ainsi que de la stabilité des prix.

Ancien élève de l’École nationale d’administration (ENA) et inspecteur des finances, François Villeroy de Galhau a été directeur général des Impôts (2000-2003), puis PDG de Cetelem (2003-2008). Il devient ensuite responsable de la banque de détail de BNP Paribas en France (2008-2011), puis directeur général délégué du groupe BNP Paribas, en charge des marchés domestiques et de la RSE (2011-2015). En 2015, le gouvernement lui confie une mission sur le financement de l’investissement des entreprises.

Jean-Paul Faugère est vice-président de l’ACPR depuis août 2020.

Le vice-président de l’ACPR veille à la stabilité du système financier et garantit la protection des clients des personnes soumises à son contrôle (les organismes des secteurs de la banque et de l’assurance). Il participe à l’élaboration et à la mise en œuvre des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires dans le but de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Pour l’accomplissement de ses tâches, l’ACPR dispose d’un pouvoir de contrôle et d’un pouvoir de sanction.

Le vice-président travaille en coopération avec les autorités compétentes des autres États, en particulier au sein de l’Espace économique européen, pour assurer la stabilité financière et la convergence des dispositions nationales. Il assiste la Banque centrale européenne dans l’exercice des missions de surveillance prudentielle qui lui sont confiées.

Diplômé de l’École polytechnique, de l’Institut d'études politiques de Paris et de l’École nationale d'administration, Jean-Paul Faugère a démarré sa carrière en tant que commissaire contrôleur des assurances (1980 – 1981). Il a ensuite occupé des fonctions de contrôle, de conseil et de direction au Conseil d’État (1983-1990), puis au Commissariat à l’énergie atomique (1990-1994) et au sein de différents cabinets ministériels. Il a été préfet entre 1997 et 2007 : du Loir-et-Cher, de la Vendée, puis de la région Alsace et du département du Bas-Rhin. Après avoir été directeur de cabinet du Premier ministre de 2007 à 2012, il a rejoint CNP Assurances en tant que président du conseil d’administration.

Par décret du Président de la République en date du 26 octobre 2022, Marie-Anne Barbat-Layani est nommée présidente de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Elle succède à Robert Ophèle, dont le mandat est arrivé à son terme le 31 juillet dernier. Jean-Claude Hassan a assuré la présidence par intérim depuis cette date.

La présidente de l’AMF est chargé de la régulation des acteurs et des produits de la place financière française. Sa mission est de veiller à la protection de l’épargne, à l’information des investisseurs et au bon fonctionnement des marchés financiers. Pour cela, elle est en mesure d’édicter des règles, de surveiller les acteurs et les produits d’épargne et de mettre en place des sanctions disciplinaires ou pécuniaires. Elle peut aussi proposer un dispositif de médiation en cas de conflit.

La présidente de l’AMF est également membre du Haut Conseil du Commissariat aux Comptes (H3C), du collège de l’ANC et de celui de l’ACPR.

Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Ecole nationale d’administration, ancienne élève du Master of Politics de l’Université de New York, Marie-Anne Barbat-Layani (55 ans) a consacré près de 20 années au service de l’État. Elle entame sa carrière en 1993 à la Direction générale du Trésor où elle sera nommée adjointe au secrétaire général du Club de Paris puis adjointe au chef du bureau Énergie, Mines et Télécoms du Service des participations de l’Etat.

En 1997, elle rejoint la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne à Bruxelles en tant qu’attachée financière en charge des dossiers concurrence, aides d’État, et services financiers.

Trois ans plus tard, elle intègre le cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie en tant que conseillère technique en charge des affaires européennes.

De 2000 à 2007, elle se voit tout d’abord confier, au sein de la Direction générale du Trésor, les fonctions de cheffe du Bureau des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et de secrétaire générale du Comité national de l’euro, au sein du Service de financement de l’État et de l’économie. Puis, celles de sous-directrice Banques et financements d’intérêt général.

En 2007, Marie-Anne Barbat-Layani devient directrice générale adjointe de la Fédération nationale du Crédit Agricole. Elle rejoint en 2010 le cabinet du Premier ministre en tant que directrice adjointe du cabinet. De 2012 à 2014, elle rejoint l’Inspection générale des finances. De 2014 à 2019, elle assure la direction générale de la Fédération bancaire française et de l’Association française des banques.

En 2019, elle se voit confier le secrétariat général des ministères économiques et financiers, dont elle est également haut fonctionnaire de défense et de sécurité.

Marie-Anne Barbat-Layani est chevalière de l’ordre national de la Légion d’honneur et officière de l’ordre national du Mérite.

Robert Ophèle est président de l’Autorité des normes comptables depuis le 6 février 2023. Il a été nommé par le président de la République pour un mandat de 6 ans renouvelable une fois.

Le président de l’ANC est chargé de simplifier et d’actualiser les normes comptables des entreprises françaises, tout en proposant des réformes dans le but d’accroître l’efficacité du dispositif international de normalisation comptable. À ce titre, il coordonne l’ensemble des travaux théoriques et méthodologiques conduits dans ce domaine.

Le président de l’ANC est également membre du collège de l’ACPR, du collège de l’AMF et du collège du Conseil de normalisation des comptes publics (CNOCP).

Diplômé de l’ESSEC, Robert Ophèle rejoint la Banque de France en 1981 où il effectuera la plus grande partie de sa carrière professionnelle, dans le contrôle bancaire, la conception et la mise en oeuvre de la politique monétaire et la gestion financière de la banque centrale. Il a été détaché à la FED, directeur du budget et du contrôle de gestion, adjoint au directeur général des Études et relations internationales, puis directeur général des Opérations avant d’occuper le poste de second sous-gouverneur de la Banque de France de janvier 2012 à juillet 2017 ; à ce titre il a été membre du Conseil de surveillance prudentielle de la BCE. De 2017 à 2022, il était président de l'Autorité des Marchés financiers.

Les personnalités qualifiées

Raphaëlle Bellando a été nommée au Haut Conseil de stabilité financière en juin 2014 par le président du Sénat. Son mandat a été renouvelé en 2019.

Raphaëlle Bellando est professeur de sciences économiques à l’université d’Orléans. Elle est directrice du Laboratoire d’économie d’Orléans (Unité mixte de recherche université / CNRS) depuis 2012, après avoir, entre 2007 et 2012, dirigé l'équipe Macroéconomie et Finance de ce même laboratoire.

Membre élue du Conseil national des universités depuis 2011, elle a coordonné avec Jean-Bernard Chatelain (Université Paris I) le Groupement de recherche européen CNRS en Monnaie Banque et Finance entre 2007 et 2014. Elle est depuis mai 2014, rapporteur du groupe de travail sur « Accessibilité des données bancaires et financières » de la commission Système Financier et Financement de l’Economie du Conseil national de l’information statistique.

Ses recherches récentes portent sur les comportements des fonds d’investissement et plus généralement sur les risques bancaires et financiers.

Raphaëlle Bellando est titulaire d'un DEA de l'université Paris-Dauphine ainsi que d’un doctorat en sciences économiques de l'université d'Orléans (1991).

Déclaration des intérêts, mandats et fonctions

Hélène Rey a été nommée au Haut Conseil de stabilité financière en juin 2014 par le ministre des Finances et des Comptes publics. Son mandat a été renouvelé en 2019.

Après avoir enseigné l’économie et le commerce international à la Princeton University et à la Woodrow Wilson School, Hélène Rey est actuellement professeur d’économie à la London Business School. Elle est également membre de la Commission économique de la Nation depuis 2012.

Ses recherches portent principalement sur les déterminants et les conséquences des déséquilibres financiers, les crises financières et l’organisation du système monétaire international.

Hélène Rey est lauréate du prix Alfred P. Sloan Research Fellowship (2005) et du prix Bernacer (2006) qui récompense les meilleurs économistes européens de moins de 40 ans, travaillant sur la macroéconomie et la finance. En 2012, elle est reconnue meilleure femme économiste de moins de 45 ans en Europe (Birgit Grodal inaugural) et reçoit en 2013 le Yrjö Jahnsson Award (meilleur économiste européen de moins de 45 ans) qu’elle partage avec Thomas Piketty.

Après avoir obtenu son diplôme de l’ENSAE ainsi qu’un Master in Engineering Economic Systems à l’Université de Stanford, Hélène Rey entreprend une thèse à la London School of Economics (LSE) et à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) qu’elle termine en 1998.

Déclaration des intérêts, mandats et fonctions

Marianne Verdier a été nommée au Haut Conseil de stabilité financière en octobre 2020 par le président de l’Assemblée nationale.

Marianne Verdier est Professeur de sciences économiques à l’université Paris 2 Panthéon Assas. Elle est membre du Centre de Recherches en Économie et Droit (CRED), Directrice du Master Finance de l’université Paris 2 et co-fondatrice de la chaire de Recherche « Finance Digitale », en partenariat avec Telecom ParisTech.

Ses recherches récentes portent sur la transformation numérique des intermédiaires financiers, et plus généralement sur l’articulation entre réglementation et concurrence dans le secteur financier. Dans le Master Finance, elle enseigne la réglementation bancaire et financière, la microéconomie bancaire et financière et l’économie de la blockchain.

Marianne Verdier est diplômée d’HEC, de l’ENSAE, titulaire du DEA Analyse et Politique Economique (EHESS) et d’un doctorat en sciences économiques de Telecom ParisTech terminé en 2008.

Déclaration des intérêts, mandats et fonctions